(Monstrueux
. le grand-père)
«J'AI
TAPÉ À LA MACHINE UNE SORTE DE JOURNAL DE CE QUI M'A
CONDUIT LÀ OÙ J'EN SUIS ! J'AI ESSAYÉ
DE TOUT
RELIRE, PUIS DE TOUT LIRE À L'ENVERS, MÉTICULEUSEMENT,
EN ESPÉRANT QUE ÇA M'EN SORTIRAIT ! RIEN DU TOUT !
C'EST DEVANT QU'IL FAUT CHERCHER ! DERRIÈRE, IL N'Y A
RIEN ! DERRIÈRE, ÇA N'EXISTE PAS ! DEVANT NON
PLUS D'AILLEURS ! MAIS, C'EST LÀ QU'ON VA, ALORS !...
PUISQUE T'EN AS ENVIE, JE VAIS TE LE PRÊTER ! MAIS NE FAIS
PAS DE COPIES DE ÇA ! CE N'EST PAS UN TRUC QU'ON PEUT
DUPLIQUER ! LÀ, FAUT QUE TU PARTES ! C'EST VRAI QUE
T'ES PAS TROP BRUYANT COMME TYPE, MAIS T'ES ENCORE LOIN DE LA
MOMIE !
CROIS MOI ! HEUREUSEMENT POUR TOI ! PEUT-ÊTRE !»Saturnin |
« « ... Les gorges de l'Ardèche. Il y a plusieurs (dÕune chose. Elles avaient ´tt creus´es petit ˆàp péti) années, en me promenant dans les Gorges de l'Ardèche, j'ai pensé à un truc. Elles avaient été creusées petit à petit, dans un gros tas de calcaire, prenant un temps inconcevablement long pour se former. Elles étaient déjà là au temps des hommes préhistoriques. Je ne sais pas quel très lointain ancêtre était là avant, quand elles n'étaient pas encore creusées, ni quel tête il avait.Or, ce gros tas de calcaire, avant d'être raviné, a été formé par le dépôt, tout aussi long et lent, des squelettes et des résidus d'autre êtres vivants. Et avant, et encore avant, tellement plein de trucs. Un milliard, deux, trois, cinq milliard d'années. Ces nombres cités avec tant de désinvolture ne sont pas les nôtres. Le temps de l'humain n'est même pas un éternuement. Dérisoire. Même l'idée de ce mot le devient. Dans ce temps tellement vaste, Dieu peut se permettre de ne pas exister. Il y a sans doute aussi peu de chance pour que «tout ça» soit là par une volonté supérieure que sans cette volonté. L'une comme l'autre de ces hypothèses sont difficilement concevables. |
![]() |
De
toute façon, il y a peu de chance, également, pour que
ça change quoique ce soit à notre sort. Ce n'est donc (dopas un suje trs int´ressant, pisque sans enjnc) pas un sujet très intéressant, puisque sans enjeu réel. D'ailleurs, en regardant autour de moi, en regardant le monde des humains, celà ressemble plus à une nuisance qu'à autre chose. Bilan globalement destructeur. Puisqu'un tel éloignement équivaut à une absence, je préfère donc penser que dans cette durée si ridicule, sur notre si minuscule branche de primate, il n'y a personne pour nous tenir la main. Athée, donc, je suis. Cette croyance (Et non ! Je ne «crois» pas. Surtout pas ! «Croire», ce verbe est un toxique puissant, puissant et dangereux. Confortable, tellement simple, rassurant au début. Mais, comme l'alcool ou l'héroïne, il rend dépendant, totalement abruti, con et creux au final, dangereux pour les voisins.) en l'inexistence (dÕun dieu, loin dÕtre une ÇfermetureÈ, est une stence) d'un dieu ou, plutôt donc, cette proposition puis cette affirmation de l'inexistence d'un dieu, loin d'être une fermeture, est une sorte de libération. Pas au sens d'une autorisation à se comporter n'importe comment (puéril), mais au sens d'une prise de responsabilité totale du monde, au sens d'une ouverture à d'autres possibles ; devenir adulte, enfin ! Il n'y a pas d'âme. L'ego, la conscience, la vie, sont des manifestations dont le statut n'est ni plus, ni moins important, signifiant et unique, que le mouvement des nuages. Pas de libre arbitre non plus. Si j'admets que la vie a pu apparaître toute seule dans la Soupe, il n'est pas trop difficile d'admettre, dans les mêmes conditions, (lÕ) l'apparition de la conscience d'un «soi». Dieu n'existe pas. C'est une libération. Non pas parce que je peux faire n'importe quoi, mais parce que la progression et la construction ne dépendent que de moi. Je suis responsable. La participation volontaire à la construction de l'humanité, de la civilisation, de la culture est, de loin, plus jouissif, plus valorisant, même si c'est «tout-petit-ridicule», que la voracité obsédée. C'est, d'ailleurs, la seule possibilité de cohabitation avec la mort, d'acceptation de l'anéantissement définitif. ... » »
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À
Loos, pas très loin de Métalu et du CHRU de Lille, mais
plus au sud, une petite maison éloignée des autres. Des
étendus désertiques, arides, tout autour. La musique de
«La Société des Timides à la Parade des
Oiseaux» un groupe musical un peu «ogre», très
bruyant et aux «mélodies» assez destructurées,
passe à un fort volume, au travers des murs pourtant épais.
Si l'on s'approche de la maison, le son monte assez nettement. Une autre fois, les canadiennes furieuses de «La légende de la pluie», et puis «Ground Zéro», «Maelström», Dominique Répécaud, Jean-François Pauvros... Tiens ! «Cargo Survival» !... Très souvent, du Free Jazz, de la musique improvisée,Joëlle Léandre, Carlos Zingaro et même, ouh là, des enregistrements de «Coste» et, dans la maison, une voix qui braille en chœur avec le disque... Que de la musique d'agités pas faciles. Et toujours très fort. La plupart du temps, les gens passent très au large : «C'est la maison du vieux tordu et de son boucan d'enfer !» Moi, ça m'intrigue plutôt, ce sont des musiques que je connais et que j'écoute chez moi. Des musiques pas très courantes, sans doute difficiles. Ce jour là, c'est «Ruins» que j'entends TRÈS FORT. Je ne résiste pas et je frappe à la porte,très fort aussi. Le volume de la musique passe au maximum. La porte s'ouvreenfin et là, je découvre Saturnin Balizargosse, 75 ans, torse nu et hirsute ; c'est lui qui me dira son nom, son age, plus tard. Avant de me dire quoi que ce soit, il me tend des bouchons d'oreilles, je me les mets aussitôt pour que mes tympans n'explosent pas complètement. «SALUT ! C'EST BIEN, TU N'EST PAS TROP PLEIN DE VACARMES COMME MEC ! PAS COMME MA SŒUR ! UN VRAI TREMBLEMENT DE TERRE, CELLE LÀ !» «Euh, bonjour, je connais la musique, là, c'est «Ruins», c'est drôlement bien, ce sont des japonais, je les ai déjà entendus en concert et ils sont heu...». Il me passe devant, brusquement. Il va dehors, devant la porte. «TIENS, VOILÀ MA SŒUR !». Une petite dame, habillée de couleurs ternes, se tient debout, tremblante, loin devant la porte, à hauteur de ce qui a du être l'entrée d'un jardin, complètement dévasté aujourd'hui. Elle dépose quelques choses dans un petit chariot qui était près de la maison et qu'elle a amené à elle en tirant sur une ficelle. «CLÉMENTINE ! SI TU ARRÊTAIS DE RUMINER TES DÉBILITÉS ! TES BIGOTERIES, TA HAINE DES VOISINS ET TES REGRETS DE VIELLE FILLE MOISIE !» Il ramasse un cailloux et me le montre. «TU VOIS, LE MINÉRAL, C'EST BORDÉLIQUE ! DÉJÀ FORT COMPLIQUÉ ! MAIS JUSTE UN MURMURE, LE BONHEUR !» Il lance la pierre sur la femme en gris. Elle l'évite et lance à son frère un regard de pitié infinie... «ARRÈTE DE TE RÈPÉTER QUE JE SUIS TA CROIX, JE T'AI FILÉ TOUT MON FRIC, ET IL Y EN A ASSEZ POUR QUE TU ME PROCURE DE QUOI BOUFFER ET M'ENTRETENIR ! TU M'EMMERDE ! ET TU N'EST MÊME PAS OBLIGÉE DE VENIR TOI-MÊME ! TU EST JUSTE TROP RADINE POUR FILER LA PIÈCE À QUELQU'UN POUR QU'IL LE FASSE À TA PLACE ! CONNASSE ! TU NE VEUX RIEN LACHER, HEIN ! TU AS PEUR DE TE PERDRE ! TU DOIS MÊME TE RETENIR DE CHIER ! SURTOUT NE PAS LAISSER À L'ABANDON LE MOINDRE FRAGMENT DE TON AUGUSTE MERDE !». La femme se signe et repart. Il tire sur la ficelle pour ramener le chariot. «MA SŒUR, C'EST UNE VIE GÂCHÉE SUR PATTES ! QUE DES RANCUNES ET DES FRUSTRATIONS ! UN HURLEMENT CONTINU DE TERREUR ! ET ELLE SE PREND POUR UNE SAINTE, AVEC ÇA ! ELLE SE CONFESSE TOUS LES JOURS ! MÊME LE CURÉ EN A PLEIN LE CUL ! DE SES RADOTAGES DE VIEUX VAGIN RACORNI ! ÇA DOIT VRAIMENT LE GAVER, À LA LONGUE !» Je me fais tout petit. |
««...
Si
Dieu n'existe pas, l'âme et le (l###################`#
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ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ##
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ÿÿÿÿe) libre arbitre n'existent
pas non plus. Trop de transcendance dans tout ça. La
liberté, la responsabilité, la création restent
à définir, dans leurs limites, modestes. J'ai autant de liberté pour diriger mon existence que le rocher qui dégringole sur la pente d'une montagne. Sa trajectoire (########### ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ##) sera déterminée par sa forme, sa taille, son poids, par tous les obstacles qu'il rencontrera et par une multitude d'autres évènements, impossibles à dénombrer, parce que trop nombreux, trop changeants et furtifs. Ce rocher modifiera l'existence de tous les obstacles auxquels il sera confronté : le terrain, les autres cailloux, l'air autour de lui, qui à leur tour, modifieront leur environnement, et encore, et encore... Les évènements du monde s'enchaînent, dans le sens du plus simple, dans le sens du «pas décidé», comme le rocher, ils tombent, et je fais partie du monde. Pas de hasard, donc ? Ni de cette liberté, de cette responsabilité, de cette création ?... D'innombrables évènements, dans ma tête, dans le monde, m'ont amené à faire cet acte, à avoir ce comportement. Je n'ai pas vraiment décidé de quoi que ce soit, je ne suis pas vraiment responsable des faits, l'origine est perdue. Et bien qu'importe ! Il ne reste qu'à en jouir. «Je» n'a pas de sens sérieux. ... » »
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«Vous
vivez seul, alors ?» «AH ÇA, OUI ! JE NE PEUX PAS RESTER TRÈS LONGTEMPS AUPRÈS DE QUELQU'UN ! ENFIN, SI ON PEUT DIRE ! J'AI QUAND MÊME FAIT UNE PSYCHANALYSE QUI A DURÉE 12 ANS !» J'ai eu du mal à le croire, mais Saturnin est «omnisensible», il «ressent», il «sait» et il «voit» ; il «est» tout ce qui se passe dans un rayon de vingt mètres autour de lui. Cette «vision» globale est insupportable, d’une densité surhumaine. «QUAND ÇA M'EST TOMBÉ DESSUS, JE N'AI PAS TROUVÉ ÇA DRÔLE DU TOUT ! MAIS, ÇA M'AMUSAIT D'Y ARRIVER, JE ME PRENAIS POUR SUPERMAN ! J'ÉTAIS UN VRAI TROU DU CUL, UN JEUNE CON ! POUR NE PAS DEVENIR ABSOLUMENT FOU, JE ME SUIS MIS À BRAILLER ET À IMPROVISER DU BLUES DANS LES CHAMPS LABOURÉS ET DÉSERTS, AU RYTHME DES VAGUES SUR LES PLAGES DE LA MER DU NORD, C'ÉTAIT L'HIVER ET C'ÉTAIT VIDE, TANT MIEUX POUR MOI ! JE CONTIENS JOURS APRÈS JOURS, À CHAQUE INSTANT, L'HÉMORRAGIE DE MA RAISON ! POUR L'INSTANT, JE SUIS UNE VINGTAINE DE MÈTRE AUTOUR DE MON CORPS ! TOI AUSSI, GAMIN, TU ES LÀ ! J'AI MAL À TON VENTRE, J'AI TA NAUSÉE À M'ÉCOUTER ! TES YEUX M'ENVOIENT MON IMAGE ! J'AIMERAIS BIEN, AVANT DE CREVER, AVOIR RÉUSSI À RÉDUIRE CE CHAMPS DE BOUE À L'ESPACE OCCUPÉ PAR MA CARCASSE ! C'EST DU BOULOT !» «Vous pouvez lire mes pensées ?!» «TU NE COMPREND PAS BIEN, LÀ ! LES PENSÉES, ÇA N'EST RIEN ! DE L'ÉLECTRICITÉ, DE LA CHIMIE... TRÈS BRUYANTES, C'EST SÛR, MAIS PAS PLUS QUE L'ÉLECTRICITÉ ET LA CHIMIE DE TON FOIE, TES POUMONS, TON CŒUR, TES INTESTINS... ALLER CHERCHER DANS TOUT ÇA UN SENS POSSIBLE À CE QUI SE PASSE DANS UN CERVEAU, ÇA A VRAIMENT PEU D'IMPORTANCE ET J'AI VRAIMENT AUTRES CHOSES À FOUTRE ! CE QUI ME SAUTE VRAIMENT À LA GUEULE, CE SONT LES «ÉMOTIONS» ! LA TROUILLE, LA DOULEUR, LA HAINE, LE DÉSIR... PAS PARCE QUE C'EST PLUS «NOBLE» OU JE NE SAIS QUOI ! SIMPLEMENT, C'EST UNE GROSSE DÉCHARGE D'ÉNERGIE ! BRUTALE ! QUE JE ME PREND DANS LE BIDE COMME LES BALLES D'UN PELOTON D'EXÉCUTION !» |
« « ...
Je cite souvent ce gag de «Pif Poche». Pif le chien se promène dans un bois ; sur chaque arbre, il voit une cible dessinée, avec une flèche plantée en plein centre. Il se dit : «Quel archer ! Quel adresse !...». Plus tard, dans ce bois, il voit Hercule le chat muni d'un arc, de flèches et d'un pot de peinture. Il tire une flèche, grossièrement, de très près, dans un tronc d'arbre puis il dessine la cible autour. La psychanalyse. La chose principale apprise pendant mes séances de divan : il est fondamental de différencier le «fait», de l'idée, du projet ou du souvenir de ce fait. Comptent seulement, les actions effectivement accomplies et leurs résultats tangibles, intégrés. Peut importe l'ordre des évènements, de ces actions, seul sera réel, notable pour la suite, le fait «qu'une flèche soit plantée au centre d'une cible». ... » »
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Mis
à part le suicide ou une anesthésie générale
sur-dosée, le seul antidote que Saturnin ai trouvé, est
l’écoute permanente et à fort volume de musiques extrêmes, de musiques
improvisées, de free jazz, de
musiques électroniques aléatoires... De cette sorte de
musique qui semble souhaiter pour chaque titre, réinventer la
musique, fuir ses routines... S'immerger dans le flux du monde,
participer à la fuite, à l’entropie... Et son
micro-ordinateur. «LA MICRO-INFORMATIQUE, ÇA A CHANGÉ MA VIE ! AVANT JE NE POUVAIS COMMUNIQUER QUE PAR ÉCRIT, DE LOIN, EN ENVOYANT MES MOTS AVEC UN ARC ! ET QU'AVEC DES GENS BOUCHÉS ! COMME MA SŒUR ! L'ÉLECTRICITÉ, L'INFORMATIQUE, QUEL BONHEUR ! DU MINÉRAL, JUSTE DU MINÉRAL ! QUELQUES PERTURBATIONS DE TEMPS EN TEMPS, MAIS À CÔTÉ D'UN VER DE TERRE OU MÊME D'UN VIRUS, C'EST PRESQUE DU SILENCE ! ENFIN ! LES VIRUS, LES VERS DE TERRE, TOUS LES BESTIAUX ET LES PLANTES, C'EST DU MINÉRAL AUSSI, FONDAMENTALEMENT ! MAIS TOUT TORDU ! ET PRÉTENTIEUX AVEC ÇA ! PAS DISCRET, TONITRUANT ET PÉTOCHARD ! ET PUIS AVEC INTERNET ! J'AI PU COMMANDER ET ME FAIRE LIVRER PLEIN DE TRUCS ! AVEC MA WEBCAM, LÀ, JE PEUX AVOIR DES CONVERSATIONS AVEC DES GENS, EN LES VOYANT ! ET EN BAISSANT UN PEU LE VOLUME, ILS NE SE RENDENT PAS COMPTE QUE JE GUEULE !» Il met un disque de «The Ex». Je lui fait remarquer que la musique de «The Ex» n'est pas vraiment improvisée, plutôt répétitive et systématique. «ET ALORS ! THE EX OU THIS HEAT, CETTE MUSIQUE FAIT DES BOUCLES, SOIT ! MAIS SUR CES RÉPÉTITIONS UN PEU SAOULANTES JUSTEMENT, VIENNENT SE TRICOTER DES PARTIES INSTRUMENTALES DANSANT LASCIVEMENT, JOYEUSEMENT AVEC LE CHAOS, C'EST BIEN AUSSI ! ÇA CALME UN PEU MON VACARME INTIME ! C'EST PARFAIT POUR MOI, CETTE MÉDECINE !» |
« « ... Pouvoir dire : «c'est moi qui ai fait ça» ? Un acte est commis. Qu'il soit condamnable ou pas, anodin ou important, bon ou mauvais, volontaire ou pas, n'a aucune importance dans mon histoire. Si je n'ai pas commis «directement» cet acte, je n'en suis pas (res######### ############################### ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ) responsable. Si j'ai commis «directement» cet acte, d'innombrables faits, avant moi, en dehors de moi, ont eu comme conclusion provisoire l'émergence de cet événement. Je n'en suis toujours pas responsable. Mais si j'ai commis «directement» un acte, j'en suis responsable, pourtant. Et même si je n'ai pas commis «directement» cet acte, on peut me l'attribuer, puisque des évènements auxquels j'ai certainement pris part, ou dont (je suis lÕorigine, ont inflte et dÕune certaiué´ sur cet acne façon lÕont prorovoqu´. JJe ne suis, en aucune fa on, responsable) je suis l'origine, ont influé sur cet acte et d'une certaine façon l'ont provoqué. J'en ai ma part de responsabilité. À quel point ? Je n'en sais rien... Fondamental ou dérisoire ? Totalement fondamental et totalement dérisoire. De toutes façon, ce «directement» avec ses guillemets merdeuses, reste toujours à définir. ... » »
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«ALORS,
TU N'HABITE PAS LOIN ! TU AIME BIEN CETTE MUSIQUE ! C'EST
SUPER ! IL N'Y EN A PAS TROP COMME TOI ! MAIS TU VOIS,
LÀ,
JE SUIS FATIGUÉ ! LES VISITES, ÇA ME FLINGUENT !
REVIENS UN AUTRE JOUR ! JE TE RACONTERAI UN PEU ! JE DOIS
ME REPOSER !». Quand
je
sort, il remonte encore le
volume d'un ou deux crans. J'ai gardé les bouchons d'oreilles
sans m'en apercevoir. Quelques
jours plus tard, je
reviens le voir. La musique diffusée, semble-t-il,en
continu,
toujours aussi «disloquée», est toujours à
fort volume. «Vous vivez seul, alors ?» «AH ÇA, OUI ! JE NE PEUX PAS RESTER TRÈS LONGTEMPS AUPRÈS DE QUELQU'UN ! ENFIN, SI ON PEUT DIRE ! J'AI QUAND MÊME FAIT UNE PSYCHANALYSE QUI A DURÉE 12 ANS !» J'ai eu du mal à le croire, mais Saturnin est «omnisensible», il «ressent», il «sait» et il «voit» il «est» tout ce qui se passe dans un rayon de vingt mètres autour de lui. Cette «sensation» globale est insupportable, d’une densité surhumaine. |
« « ... #######52####### ######�É�é�é#######es) d'évènements, puisqu'ils sont la conclusion d'un immense ensemble d'autres évènements. La responsabilité n'existe pas. Le libre arbitre et la décision n'existent pas. Je suis la somme de tous les évènements, bons ou mauvais, qui précèdent cet instant. Je suis la résultante de tout ces évènements, le résumé. Je les contiens tous et je suis à la fois, irresponsable et responsable de tout, responsable de tous. (ÑIl faut acc epterce parrad rradoxe et mê me, en jou ir, s'Õamu&&&& &&&&&&&&&ser%%%%%t.) Il faut accepter ce paradoxe et même, en jouir, s'amuser avec. La responsabilité universelle et l'irresponsabilité absolue s'accommodent très bien de la fantaisie et du plaisir. C'est moi (q trs bien de la fantassie et le platisir. CÕest moi qst moi) qui (ui) te fait jouir/ souffrir/ rire/ mourir/ réfléchir/ naître/ tomber/ dormir/ partir/... Je n'y suis pour rien et c'est moi qui le (#eK^##j(##y_Ì#~<|#t:##'Pê#¡ˆš# #ŠeX#µ# #´îo #Ä## #ÈâÝ#Ø#›##×Kô#惲## #ë`b#ú˜##ùÉy##7#Ýç#¥##!òU#1*##6#Ã#E>##) fait quand même. ...»»
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«QUAND
ÇA M'EST TOMBÉ DESSUS, JE N'AI PAS TROUVÉ ÇA
DRÔLE DU TOUT ! MAIS, ÇA M'AMUSAIT D'Y ARRIVER, JE ME PRENAIS POUR SUPERMAN ! J'ÉTAIS UN VRAI CON, UN JEUNE TROU DU CUL ! POUR NE PAS DEVENIR ABSOLUMENT FOU, JE ME SUIS MIS À BRAILLER ET À IMPROVISER DU BLUES AVEC LES VAGUES SUR LES PLAGES DE LA MER DU NORD C'ÉTAIT L'HIVER ET MIS À PART LES CRUSTACÉS ENDORMIS, C'ÉTAIT VIDE. DANS LES CHAMPS LABOURÉS ET DÉSERTS, TANT MIEUX POUR MOI, JE HURLAIS DES CHANTS SAUVAGES ET RAUQUES ! JE CONTIENS JOURS APRÈS JOURS, À CHAQUE INSTANT, L'HÉMORRAGIE DE MA RAISON ! POUR L'INSTANT, JE SUIS UNE VINGTAINE DE MÈTRE AUTOUR DE MON CORPS ! TOI AUSSI, GAMIN, TU ES LÀ ! J'AI MAL À TON VENTRE, J'AI TON ENVIE DE PISSER, J'AI TA NAUSÉE À M'ÉCOUTER ! TES YEUX M'ENVOIENT MON IMAGE ! J'AIMERAIS BIEN, AVANT DE CREVER, AVOIR RÉUSSI À RÉDUIRE CE CHAMPS DE FIENTE À L'ESPACE OCCUPÉ PAR MA CARCASSE ! C'EST DU BOULOT ! «Vous pouvez lire mes pensées ?!» «TU NE COMPREND PAS ! LES PENSÉES, ÇA N'EST RIEN ! PAS PLUS IMPORTANT, VOIRE MOINS, QU'UN DÉRANGEMENT INTESTINAL ! DE L'ÉLECTRICITÉ, DE LA CHIMIE... TRÈS BRUYANTES, C'EST SÛR, MAIS PAS PLUS QUE L'ÉLECTRICITÉ ET LA CHIMIE DE TON FOIE, DE TES POUMONS, DE TES MUSCLES !... ALLER CHERCHER DANS TOUT ÇA UN SENS POSSIBLE À CE QUI SE PASSE DANS UN CERVEAU, CE NE SERAIT PAS TRÈS UTILE ! ET PUIS, J'AI VRAIMENT AUTRE CHOSE À FOUTRE ! CE QUI ME SAUTE VRAIMENT MÉCHAMMENT À LA GUEULE, CE SONT LES «ÉMOTIONS» ! LA TROUILLE, LA DOULEUR, LA HAINE, LE DÉSIR... PAS PARCE QUE C'EST PLUS «NOBLE» OU JE NE SAIS QUOI ! SIMPLEMENT, C'EST UNE GROSSE DÉCHARGE D'ÉNERGIE ! BRUTALE ! ANARCHIQUE ! JE ME PREND ÇA DANS LE BIDE COMME LES BALLES D'UN PELOTON D'EXÉCUTION ! ÇA DÉFERLE DE PARTOUT MAIS ASSEZ PEU DU CERVEAU, FINALEMENT ! ÇA SE VOMIT PAR LA PEAU, PAR LE SEXE, PAR TOUS LES ORIFICES ! UNE ORGIE HORMONALE ! DE BRUIT ET DE FUREUR, ÇA PUE LA SUEUR, LA PISSE ET LA MERDE ! MAIS PAS LA MÉTAPHYSIQUE ! ÇA N'A PAS DE GOÛT, AUCUNE ODEUR, LA MÉTAPHYSIQUE ! C'EST JUSTE UN PEU CON-CON» Mis à part le suicide ou une anesthésie générale sur-dosée, le seul antidote que Saturnin ai trouvé, est l’écoute permanente et à fort volume de musique improvisée, de free jazz, de musique électronique aléatoire... De cette sorte de musique qui souhaite à chaque titre, réinventer totalement la musique et fuir ses routines... S'immerger dans le flux du monde, participer à la fuite, à l’entropie... Et son micro-ordinateur. «L'INFORMATIQUE, ÇA A CHANGÉ MA VIE ! AVANT JE NE POUVAIS COMMUNIQUER QUE PAR ÉCRIT, DE LOIN, EN ENVOYANT MES MOTS AVEC UN ARC, ET QU'AVEC DES GENS INERTES ET BOUCHÉS ! COMME MA SŒUR ! L'ÉLECTRICITÉ, LA MICRO-INFORMATIQUE, QUEL BONHEUR ! DU MINÉRAL, JUSTE DU MINÉRAL ! QUELQUES PERTURBATIONS DE TEMPS À AUTRES, MAIS À CÔTÉ D'UN VER DE TERRE OU D'UNE BACTÉRIE, C'EST LE SILENCE ! ENFIN !... C'EST VRAI QU'UNE FOIS DÉMONTÉ, TOUT EST DU MINÉRAL ! MAIS CE MINÉRAL LÀ, QUI SE LA JOUE «ORGANISATION D'ORDRE SUPÉRIEUR», HURLE DE TROUILLE EN PERMANENCE ET FAIT CONTINUELLEMENT DU BOUCAN POUR CONTINUER À EXISTER ! RIDICULE ! ET PUIS AVEC INTERNET ! J'AI PU COMMANDER ET ME FAIRE LIVRER PLEIN DE TRUCS ! JE PEUX AVOIR DES CONVERSATIONS AVEC DES GENS, EN LES VOYANT SUR L'ÉCRAN ! ET EN BAISSANT UN PEU LE VOLUME, ILS NE SAVENT PAS QUE JE CRIE !» |
« « ... C'est moi (q trs bien dou la fentraisie et le platsir. CÕest moi qst moi) qui (ui te fait jouir/ souffrir/ rire/ mourir/ réfléchir/ naître/ tomber/ dormir/ partir/... Je n'y suis pour rien et c'est moi qui le (#eK^###j(##y_Ì###~<|#t:###'Pê#¡ˆš# ##ŠeX#µ# # #´îo#Ä###ÈâÝ#Ø#›##×Kô#惲##ë`b#ú˜##ùÉy##7#Ýç#¥#!òU#1*##6#Ã#E>##) fait quand même. Je peut donner, cependant, une définition viable, amusante et suffisamment flottante à la «responsabilité» et au «degré de responsabilité». La «responsabilité» est l'attribution provisoire, dans la chaîne des évènements, d'un acte momentanément défini, à un ego momentanément défini, lui aussi. Le «degré de responsabilité» dépend de la proximité dans cette chaîne de deux éléments (et u li en ´tabli par le ÇjugeÈ antrax ces deus acteurs .Le ÇjugeÈ est celui qui cons ate lÕacte et le qulifie. PIsoldeux actes) et du lien établi par le «juge» entre ces deux éléments. Le «juge» est celui qui constate l'acte et le qualifie. Pour être «juge», il faut juste s'en accorder le rôle. Isoler (r###s ##¹€s[###Æ1€#Õ‡É##D š—#ãðà###ã#®#òY÷###÷##ÿ#ÿ##ne##ÿ##,Š##‚Ó####• ¡#(ëê##) l'aspect volontaire ou non, de l'acte, me semble tout aussi flou. Décider du caractère volontaire et délibéré de l'acte relève du juge et de lui seul. C'est peu. D'ailleurs, juger est un acte aussi. ... » »
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«Connais
tu «La Pieuvre», ce sont des gens du coin, c'est un
big-band de jazz semi-improvisé ? C'est vraiment bien, tu
sais ; c'est Olivier Benoît qui fait le chef d'orchestre, tu
connais ? C'est vraiment bouleversant, une vraie aventure...» «OUAIS, C'EST SUPER, C'EST SÛR, JE LES AI ENTENDU SUR FRANCE-CULTURE ! MAIS SI ON ME MET DANS UNE SALLE DE CONCERT, LORSQUE MA CERVELLE EXPLOSERA, FAUDRA ALLER EN DÉCOLLER LES BOUTS ÉTALÉS SUR LES MURS ! BON, TU TE CASSES MAINTENANT !» «D'ACCORD, À BIENTÔT !... Non, euh, c'est d'accord, à bientôt.» J'y retourne trois jours plus tard. Je trouve que son histoire est vraiment extraordinaire et je lui dit. Je lui raconte mon travail de peinture et d'écriture sur des vêtements ou des textiles «impliqués». Ça a l'air de l'intéresser. Je lui dis qu'il a tout à fait sa place dans cette galerie de personnages. «OUAIS ! C'EST BIEN ÇA ! C'EST DU RITUEL INVENTÉ, DU RITUEL INTIME ! ÇA CALME AUSSI, LES TRUC DANS CE GENRE ! OUI, C'EST UNE BONNE IDÉE !» |
« « ... Si «je» ne décide, en fait, de rien, si «je» n'existe pas vraiment, «je» peux faire n'importe quoi. Mouais,... mais ça ne serait pas vraiment drôle, pas très existant. L'entrave, c'est là qu'est le plaisir ! La sublimation, c'est l'humain, c'est la culture, la civilisation. C'est toute une série de moyens et d'inventions pour arriver à jouir quand même, et finalement, à jouir plus fort, malgré le «Sur-moi», autre invention humaine, pour vivre sa vie d'humain. La satisfaction immédiate du besoin, ça manque de raffinement, ça manque de surprise. C'est pour ça que «je» ne fait pas n'importe quoi. Par trouille ou par jeu ? Tant pis pour ceux qui ont peur et tant mieux pour ceux qui s'amusent. Coucou, fais moi peur ! La sublimation, c'est l'humain. L'humain, c'est de trouver une autre jouissance (jouis sa ça) dans le différé de cette jouissance, dans le renoncement avide et volontaire à un plaisir pour en trouver un plus grand, juste derrière. Un plaisir adulte, adorablement compliqué. Il faut accepter ça et il faut se l'accaparer, le découvrir et s'en servir. Jouer avec tout, tout le temps. Ce que certains appellent la conscience, le conscient, d'autres l'âme avec le libre arbitre pas loin derrière, n'est que la partie émergeante d'un monstrueux bouillonnement ; des dessins à la surface d'un marais. Dans la bouillasse des tensions (#`##########fª Ð##########`### ######### ########### $™±#### ########### ########## ################# ################# ########### ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿ## ÿÿÿÿs) diverses, chimiques ou physiques, des dessins et une pseudo-structure («pseudo», rien d'autre) se sont formés. Cette agitation dérisoire, c'est le centre de notre monde, c'est la conscience, le conscient, l'âme... (voir au dessus). ... » »
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«OUAIS !
C'EST BIEN ÇA ! C'EST DU RITUEL INVENTÉ, DU RITUEL
INTIME ! ÇA CALME AUSSI, DES TRUC DANS CE GENRE !
OUI, C'EST UNE BONNE IDÉE ! Je reviens à nouveau le voir pour lui montrer des peintures et des textes à propos d'autres personnes. «TU AS VRAIMENT RENCONTRER TOUS CES GENS !» - «Oui, j'ai de la chance» «J'AI EU UNE GUITARE ÉLECTRIQUE, UN MOMENT ! JE TAPAIS DESSUS COMME UN FURIEUX AVEC TOUTES SORTES D'OBJETS. JE LA SOUMETTAIS À TOUTES SORTES D'OUTILLAGES, UN PEU COMME FRED FRITH, MAIS EN PLUS PUNK ! DE LA PERCEUSE À LA TONDEUSE À GAZON ! L'AMPLI TOUJOURS À FOND ! JE CHERCHAIS À SORTIR LES LARSENS LES PLUS EXTRÊMES ! JE HURLAIS DANS UN MICRO LES OBSCÉNITÉS LES PLUS SCABREUSES ! PUIS, À FORCE DE LA COGNER, DE LA SECOUER, JE L'AI CARRÉMENT EXPLOSÉE ! JE N'AI PLUS QUE LA HOUSSE ! ÇA IRAIT POUR TES TRUCS ?! SI TU LA VEUX !... OUI ?! ALORS, JE TE LA DONNE !» «Merci Saturnin, c'est vraiment gentil de ta part. Je te montrerai ce que j'en aurai fait. Dans le texte qui va avec, comme tu parle vraiment très fort, je transcrirai tes paroles en majuscules, pour donner l'ambiance.» «JE PARLE COMME ÇA À CAUSE DE LA MUSIQUE ! ÇA FAIT DES ANNÉES QUE J'ÉCOUTE MES TRUCS À TRÈS FORT VOLUME, POUR QUE ÇA OCCUPE BIEN TOUT L'ESPACE, POUR BIEN BRASSER L'AIR ! POUR QUE ÇA ÉTOUFFE UN PEU LA DÉFERLANTE DES AUTRES MESSAGES ! ALORS, ÉVIDEMMENT ÇA M'A RUINÉ LES TYMPANS, TOUT LES JOURS UN PEU PLUS ! LÀ, C'EST UN AMPLI DE SONO QUE J'UTILISE !» |
« « ... Et il y a tout le reste. Il n'y a pas que mon crâne, que ma peau, il y a ceux des autres. Il y a les animaux, les objets. Tout ça a une action. Dans tout ce reste, c'est mon inconscient qui m'est le (pe) plus familier (?), le plus géographiquement proche plutôt, mais en fait, il est à égalité avec tout ce «reste». C'est juste, apparemment, le plus proche de ce que j'appelle : moi. Le conscient a son langage, ses langages, ses messages échangés. L'inconscient a son langage, ses langages, ses messages échangés. Et toute la suite, aussi, les objets, le monde, ont leur langage, leurs langages, leurs messages échangés... (Je per oit des met toute la s ite, assi.) ... » »
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Il
va dans la pièce d'à coté et ramène une
pile de papier «J'AI TAPÉ À LA MACHINE CETTE SORTE DE JOURNAL QUI M'A CONDUIT LÀ OÙ J'EN SUIS ! J'AI ESSAYER DE TOUT RELIRE, PUIS DE TOUT LIRE À L'ENVERS, EN ESPÉRANT QUE ÇA M'EN SORTE ! RIEN DU TOUT ! C'EST DEVANT QU'IL FAUT CHERCHER ! DERRIÈRE, IL N'Y A RIEN ! DERRIÈRE, ÇA N'EXISTE PAS ! DEVANT NON PLUS D'AILLEURS ! MAIS, C'EST LÀ QU'ON VA, ALORS !... PUISQUE T'EN AS ENVIE, PUISQUE TU EST SÛR, JE VAIS TE LE PRÊTER ! MAIS ATTENTION ! NE FAIT PAS DE COPIES DE ÇA ! CES ÉCRITS SONT RÉTIFS À TOUTES DUPLICATION ! LÀ, FAUT QUE TU PARTES ! C'EST VRAI QUE T'ES PAS TROP BORDÉLIQUE, MAIS T'ES ENCORE LOIN DE LA MOMIE ! CROIS MOI ! HEUREUSEMENT POUR TOI ! PEUT-ÊTRE !» «Oui Saturnin, pas de copie, mais de la reconnaissance de caractères sur mon ordinateur ? Je peux ?» «AH OUI ! JE N'AI JAMAIS ESSAYÉ ! ÇA PEUT ÊTRE AMUSANT ! PEUT-ÊTRE RISQUÉ ! MAIS AMUSANT ! SALUT !» |
« « ... Ce vague truc qui ne peut se voir lui même que comme autonome, «libre», est, malgré tout, entièrement tributaire de tout l'immense reste. Il en fait intégralement partie. L'inconscient (n don neune id´e de lÕincromidable bourdel quÕil y a s'os mon cr‰ne (etda nsmapeau), en deuilloirs de mon trs illusoiret) Freudien (ça me va cette idée, le «Ça» accompagné de son «Sur-moi»), me fait entrevoir l'énorme, l'incroyable bordel qu'il y a sous mon crâne (et dans ma peau !), en dehors de mon très illusoire («#g#@#B#Ú####[Ð##[ð######\0##¹€####)#f#ï\ ##[ð##]#######\###¹€#f#?#f# Û#C#?##[ð##]### #####ð##`p##########M0# ### ###H###H####) conscient. Et il y a tout le reste. Il n'y a pas que mon crâne, que ma peau, il y a ceux des autres. Il y a les animaux, les plantes, les objets. Tout ça a une action. Dans tout ce reste, c'est mon inconscient qui m'est le (pe) plus familier (À bon ?), le plus géographiquement proche plutôt, il est dans mon corps, il est mon corps, mais en fait, il est à égalité avec tout ce reste. C'est juste, apparemment, le plus proche de ce que, pas gêné, j'appelle : moi. Parce-que où, mon corps s'arrête-t-il vraiment ? Le conscient a son langage, ses langages, ses messages échangés. L'inconscient et toute la suite, aussi. Leur langage, leurs langages, leurs messages échangés.(Je per oit des met toute la s ite, assi.) Tout le temps. Je perçoit des messages consciemment et inconsciemment, de mon corps ou de l'extérieur à mon corps, je les interprète consciemment et inconsciemment et je les restitue, transformés (consciemment et inconsciemment) dans mon corps ou à l'extérieur de mon corps. J'inter-agis comme le rocher de tout à l'heure. Je suis ouvert à (que, dÕune p‰rt ; cÕest vrai, a conditionn) tous les vents. A chaque instant. Je suis constitué par mon héritage. Génétique, entre autre ; c'est vrai que ça conditionne (#eK^###j(##y_Ì###x‘%#‡Èã###†ú<#–1ú# ##›#ª#ªFh## #©wÁ#¸¯�# ##·àØ#Ç#–# ##Æiï#Õ ##Ú^ é–## ##èÇt#÷ÿ2###÷0‹# #hI####Dù##|·####Yg#.‘%##) pas mal de choses. Tout ça, organisé logiquement, avec des règles récurrentes. Mais la multitude d'informations évoquées plus haut, de toutes sortes et de toutes provenances, immédiates ou héritées fonctionne pareil. Elles fonctionnent pareil ! Je reçoit (de mon environnement, de mes ancêtres) et je transmet (à mon environnement, à mes descendants). Je véhicule des quantités (antit és) immenses d'informations. Les autres, les animaux, les objets... trimballant eux mêmes une somme conséquente de messages, se diffusant dans tous les sens, en perpétuelles transformations, tous perçus, puis retransmis complètement chahutés, par tous, à un niveau ou un autre. Et rien n'est perdu. Rien du tout ! ... » »
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«OH,
ÇA OUI ! ÇA PEUT ÊTRE AMUSANT !
SALUT !» J'ai pris ses pages et je suis rentré chez moi. C'était de drôles d'écrits. Certains passages me semblaient assez clairs, d'autres, pas du tout. Certains graphismes bizarres mélangés au manuscrit, des répétitions, des caractères et des syllabes isolées, mêlées au reste, me troublaient et gênaient souvent ma compréhension. Il avait décidément une drôle de machine à écrire, Saturnin. Afin de pouvoir lui rendre rapidement son manuscrit, j'ai décidé de stocker ces écrits en utilisant le programme de reconnaissance de caractères que j'avais. Je laissais au logiciel, le soin d'interpréter les signes inconnus qui se retrouvaient répartis dans le reste du texte. Le résultat est assez satisfaisant, non pas, par la restitution fidèle de ces signes abscons, mais par le rigoureux de la machine à appliquer systématiquement, la même traduction au même signe. Tout ça rend vaguement compte du graphisme général. |
« « ... C'est pour ça que lorsqu'une flèche est plantée au milieu d'une cible, peut importe le chemin qu'a pris cette flèche pour arriver là, c'est moi qui l'ai planté là et je suis un archer hors pair. (CÕ) C'est moi qui fait pleuvoir. La théorie d'un «inconscient collectif», ça ne fonctionne pas vraiment. Les «Archétypes», ce sont des idées bâtardes, pas finies, trop influencées. Alors, j'ai plus envie de parler de «l'Inconscient du monde». «Inconscient» veut dire ici, bourbier général, englobant tout. Mais inconscient, et agissant. Délibérément. Parce que délibéré ou pas, volontaire ou pas, ça revient exactement au même. Alors, pourquoi pas «délibérément» ? (L pl uet.) Tiens, il pleut. ... » »
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Je
laissais le soin au logiciel, d'interpréter les signes inconnus,
mêlés au reste. Le résultat est plutôt
satisfaisant, non pas, par la restitution fidèle de ces signes
mystérieux, mais par le rigoureux de la machine à
appliquer systématiquement, la même traduction au
même
signe. Tout ça rend vaguement compte du graphisme
général. Je retournais chez lui et je lui parlais de ces signes étranges dans son texte. «JE SAIS BIEN ! POUR VENIR AU BOUT DE MON BAZAR, IL A ÉTÉ NÉCESSAIRE D'UTILISER D'AUTRES SORTES DE LETTRES ! IL VIENT UN MOMENT OU L'OBJET ET LE SIGNE POUR LE DÉSIGNER DOIVENT S'IDENTIFIER ABSOLUMENT ! ALORS, J'AI BRICOLÉ MA MACHINE À ÉCRIRE. ÇA FAIT UN PEU ALCHIMIE COMME CUISINE ! MAIS, «ÇA FAIT», SEULEMENT ! C'EST COMME QUAND J'ÉCRIS UN «A», «A» S'IDENTIFIE AVEC CE QU'IL DÉSIGNE... ATTENDS... MAIS NON, MÊME PAS ! «A», PEUT-IL ÊTRE UNE «PURE» LETTRE ? OU EST-CE TOUJOURS UN SIGNE QUI DÉSIGNE UN SON ? ÇA POURRAIT ÊTRE ÇA SI «A» ÉTAIT UNE LETTRE DE L'ÉCRITURE MORTE D'UNE LANGUE ABSOLUMENT MORTE ! FAUDRAIT VOIR ÇA AVEC DES ARCHÉOLOGUES, PEUT-ÊTRE ? À MAIS NON ! VRAIMENT NON ! C'EST IDIOT ! JE NE PEUX PAS EXPLIQUER, EN FAIT, PAS DONNER D'ANALOGIE ! C'EST UNE MAUVAISE MANIE QUE J'AI, UN RÉFLEXE IDIOT, DE PENSER QU'IL EST POSSIBLE DE DONNER DES PISTES, DES APPROCHES UTILISABLES PAR N'IMPORTE QUI ! MÊME EN ÉTANT TOMBÉ DEDANS, ÇA NE ME DÉCOURAGE PAS D'ESSAYER DE FAIRE TOUCHER DU DOIGT LE TRUC AUX AUTRES, MAIS SANS QUE ÇA LES BOUFFE, C'EST STUPIDE ! UNE SALE MANIE, JE TE DIS ! L'ENVIE DE PARTAGER SANS CONTAMINER» |
« « ... Rien ! C'est pour ça que lorsqu'une flèche est plantée au milieu d'une cible, peut importe le chemin qu'a pris cette flèche pour arriver là, c'est moi qui l'ai planté là et je suis un archer hors pair. (CÕ) C'est moi qui fait pleuvoir. Ce truc appelé «inconscient collectif» ne fonctionne pas. Les «Archétypes» sont des idées bâtardes, pas finies, trop influencées. Je préfère parler de «l'Inconscient du monde». «Inconscient» veut dire ici, bourbier général, englobant tout. Inconscient mais agissant. Délibérément. Parce que délibéré ou pas, volontaire ou pas, ça revient exactement au même. (L pl uet.) Tiens, il pleut. Le reste du monde fait partie de moi. (Je de moi.) Je suis le monde, (CÕest moi qui fait, cÕest moi qui dirge les ´v suis le mnde,) c'est moi qui fait pleuvoir, c'est moi qui dirige les évènements. Le monde est exactement comme je l'ai «décidé». Tiens, je pleu(s). Hi, hi ! ... » »
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ÇA FAIT UN PEU ALCHIMIE COMME CUISINE ! MAIS, «ÇA FAIT», SEULEMENT ! |
« « ... Dieu existe et c'est moi. «Moi», c'est qui tu veux, où tu veux, quand tu veux. (En plue fais partie de Dieu.) Dieu est le monde. Dieu est (ÇlÕ) impuissance totale (totas). Je fais partie de Dieu. Dieu est puissance (ttiŁ¢e) totale. Le monde fait partie de moi. Dieu est «l'inaction» et «l'action», en même temps que l'unique autorité. Tiens, Il pleut, Dieu pleut ! ... » »
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Je
suis reparti chez moi. J'ai essayé de débroussailler un
peu ce «texte». C'est dur. Surtout vers la fin où
il y a de plus en plus de signes et de groupements de syllabes
incompréhensibles. J'ai du faire des choix. Bon ?...
Mauvais ?... S'il faut en croire ces bouts de texte, ça
n'a pas d'importance. J'ai dégagé de ce tas de lettres,
un intelligible (?) possible. J'ai gardé le reste mais je l'ai
mis en plus petit et en italique. D'ailleurs, tous les écrits
de Saturnin ont été écrits dans une Police de
caractères différente du reste. Il m'a dit : «ÊTRE OMNISENSIBLE, C'EST PERCEVOIR PAR TOUS LES SENS ET DE MANIÈRE TRÈS AMPLIFIÉE, ABSOLUMENT TOUS LES ÉVÉNEMENTS DANS UN DIAMÈTRE PLUS OU MOINS GRAND ! LE TRAVAIL DE CHAQUE INSTANT CONSISTE A MAINTENIR, ET SI POSSIBLE À RÉDUIRE CE DIAMÈTRE ! LA TENDANCE GÉNÉRALE EST PLUTÔT À L'INFLATION DANS LA DIMENSION DU CERCLE ! ET S'IL N'Y AVAIT QUE LES SENS HABITUELS ! IL Y A LES PROPRIOCEPTIFS QUI TE SECOUENT COMME UNE ESSOREUSE ET LES INTÉROCEPTIFS QUI TE TORDENT, T'ÉCRASENT ET TE MALAXENT COMME UN CHEWING-GUM QUI N'A PLUS DE GOÛT ! TU SENS LA DOULEUR IDIOTE DE L'ACARIEN QUI SE FAIT DIGÉRER PAR UNE MOUCHE EN MÊME TEMPS QUE DES FRAGMENTS DE POURRITURE, ET TU SENS SIMULTANÉMENT LA SATISFACTION DE LA MOUCHE QUI ACCOMPAGNE CETTE MÊME DIGESTION ! TU SENS L'AVEUGLE CONTENTEMENT DE LA COPULATION ABRUTIE DE DEUX VERS DE TERRE ! TU SENS LA HAINE DE MA SŒUR POUR CE QUI EST BEAU, POUR CE QUI EST INTELLIGENT, POUR LE BONHEUR AFFICHÉ, SA TROUILLE DU REGARD DES AUTRES ! SA PEUR DE DISPARAÎTRE ! MA SŒUR EST PROBABLEMENT ENCORE BIEN PLUS CONNE QUE LES VERS DE TERRE ! ALORS, J'ÉCOUTE UNE MUSIQUE QUI MET À ÉGALITÉ LA VIRTUOSITÉ ET LES «ACTES MANQUÉS», SACHANT QU'UN ACTE NE PEUT, EN AUCUN CAS ÊTRE «MANQUÉ» ! LES GENS QUI FONT CETTE MUSIQUE LÀ, CHANTENT ET DANSENT AU RYTHME DE L'ENTROPIE, AVEC LE CHAOS ! ET C'EST BEAU !» «J'AI ESSAYÉ PLEIN DE TRUCS POUR ATTÉNUER LE VACARME ! AUTOUR DE MA BARAQUE, J'AI MIS DU DÉSHERBANT, TOUS LES INSECTICIDES, LES PESTICIDES POSSIBLES, J'AI INONDÉ LE TERRAIN DE PÉTROLE, C'EST DÉGUEULASSE, JE SAIS, MAIS IL FALLAIT QUE J'EXTERMINE LE MAXIMUM D'ÊTRES VIVANTS AUTOUR DE MON TERRIER, POUR AVOIR LA PAIX ! MAIS ÇA N'EMPÊCHE PAS LES MOUCHES, LES CAFARDS, LES VERS, LES RATS !... LA VERMINE EST CAPABLE DE SE NOURRIR DE L'EXTRÊME POLLUÉ, DU VÉNÉNEUX TOTAL ! LA TERRE PROMISE L'EST, EN FAIT, AU ÉBOUEURS DU MONDE, AU CHAROGNARDS ! JE PASSE TOUS LES DEUX JOURS, MON TERRAIN AU LANCE-FLAMMES ! C'EST MON AUTRE COMBAT ! CELUI QUI ACCOMPAGNE CETTE TÂCHE ÉCRASANTE QUI CONSISTE À RÉDUIRE LE CERCLE DE MES PERCEPTIONS» |
« « ... Dieu est «l'inaction» et «l'action», en même temps que l'unique autorité. Dieu pleut ! Beuh ! (h !!!!!ü#®Bg/,#®©Pp#Ð_9@#´R@9@#²/,# þú©3`##NB.þ«J¬#¶g# #¶ B.þ«`P l#†J#) ... » »
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Il
va dans la pièce d'à coté et ramène une
pile de papier «J'AI TAPÉ À LA MACHINE CE TEXTE ! CE SONT CES ÉCRITS QUI M'ONT CONDUIT LÀ OÙ J'EN SUIS ! DE LES ÉCRIRE ! DE LES AVOIR ÉCRIT ! J'AI ESSAYER DE TOUT RELIRE, PUIS DE TOUT LIRE À L'ENVERS, EN ESPÉRANT QUE ÇA M'EN SORTE ! RIEN DU TOUT ! C'EST DEVANT QU'IL FAUT CHERCHER ! DERRIÈRE, IL N'Y A RIEN ! DERRIÈRE, ÇA N'EXISTE PAS ! DEVANT NON PLUS D'AILLEURS ! MAIS, ON EST PARTOUT SANS ÊTRE QUELQUES PART, ALORS !... PUISQUE T'EN AS TELLEMENT ENVIE, JE VAIS TE LE PRÊTER ! TANT PIS POUR TOI ! MAIS TU NE POURRAS PAS FAIRE DE COPIES DE ÇA ! CE N'EST PAS UN TRUC QU'ON PEUT REPRODUIRE ! LÀ, TU DOIS PARTIR ! C'EST VRAI QUE T'ES PLUTÔT SILENCIEUX, MAIS T'ES ENCORE LOIN DE LA MOMIE ! CROIS MOI ! HEUREUSEMENT POUR TOI ! PEUT-ÊTRE !» «Oui Saturnin, pas de copie, mais de la reconnaissance de caractères sur mon ordinateur ? Je peux ?» «OUI ! OUI ! MAIS APRÈS, TU TE DÉMERDE ! DEHORS !» |
« « ... Rendre tout (p€ Finalemeu exic'ent Diest moste et i. ls le pr'ai di Je emier e fais part!) ça conscient (En pluie u.) Diede Diet le mu esonde. Diet (ÇlÕ) impuissu esance tottas) L'univers (. Je faale (tois pae Drtie di. Deut puissaieu esnce (ttiŁ¢e) totale....u) est (t-ooo n((((h©¸Þú)(€€€€€) en (@#7ffttt Pen enmn u t fa;/·¶@#²/,# þÿ) moi ET je suis (#rameen#°°err### ###ffau t### ###+9871.65748-*###) un grain de l'univers. Ce (®Bg/,#®©Pcon sscier) grain (toua daonns cgrai nescienttout çle a dt çans lnscie coent) contient (tënnnnn tout Zcon ççååå nnn dannnnns np#Ð_tout)) l'univers en (########§ Ð ª)|(Ŋ Ħ######### #### ###Ó#####¥#####3#####-####I#) ENTIER ( çnhh Þ ß®à¯á°â±ãä³å²/,# ®Hnþnnntú) l'univers en (########§ Ð ª)(Ŋ Ħ### ####Ó#####¥#####3#####-#####I#) devenir, l'univers présent et passé. (J#j#B.þ Bg/,#sion et de l'et®©#²/,# l'expre@9@#²/,# ® ®HnPp#Ð_9_9@ #/,# @#´RH simt dultn ee l'exé łłł()))simupr9@#´R@9@imané de ) Le temps n'existe pas, l'univers ne SAIT pas. (ede Diu esonde. Diet (Çuissu esanlÕ) impce totet le mtas) L'univers ne sait pas qu'il est l'univers. (ssioltané d e l'expn l'expret de imé simu) Il est puissance et (lesané de l'expr´R@9) impuissance totale. (@#²xprimé nþú©3`tonde. L'écus less aunts, itient l'incol connscient dtres inconscieu moriture «autLes signes, le groupper se dente de signes ne signifianomatique» ou aléates. L'onomatopée écrite voulant exprimer l'idée d'une exploooon quioire es t l'auffffffffffftre outils. Secon germuer l'écrytyiture ! Tas, ames. L'onomcbnnnwatopée écrcnhnrb ite vrn,rrrnulant exprimek;:r ##N#j°5) Inconscience et Conscience ?! Ensemble ?! (# B.þsim,lmnomat opéeécritevo utientengermeto uslesifer aittos iutresinc onsci ents,ilcontin utsacr iture !Tuter !Mo nientl'inco nscientd umonde.L'ére«aut oms.Sec ouer l'éapersatique» oualéatoir eestl'autr aittout eoutilursam achineavecses pieds,avec sedents,av ecscrituonsexe ! Lessi;,:;,primé) Mais L'ÉCRITURE ! (e l'expresssim ultané ?ion et expride l'mé) L'écriture peut ! (s l'expri méimultessioané de l'exprn et de-/et de) Elle peut ! La (essit don ee l'exprisimu prltané de l'exmé) SIMULTANÉITÉ (néz dê l'exprekssion etde ?l'siné d emulpron ermne################# explriteosion qrait touui fet sautn incoxprinscient contieée d'unnt ene toutres incoprimer l'idéns############cients, ilntient l'inconser ! Mocient du mocriture «autnde. L'éomatique» ou aléats les auoire est ########ede signconsc ientcoe uxmêmnomat opéeécritevo utientengermeto uslesifer aittos iutresinc onsci ents,ilcontin utsacr iture !Tuter !Mo l e grounes n e simes. L'onoite vouer l'idlant expe eimtal'expt resside l'exé) parfaite, rigoureuse, de l'exprimant (simt dultn ee l'exé łłł()))simuprimané de l'expressioltané d e l'expn l'expret de imé simulession et!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!!!!! !!!!!!!!!!!!!! de l'etané de l'exprxprimé) et de, de l'exprimé (siml'exprultané de ession et de l'exp###### ########## ##########rimé). ... » »
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Ce
texte qu'il m'a donné, que j'ai introduit dans mon ordinateur,
perturbe tout. Ce texte est empoisonné. Il contamine mes
propres écrits. Il se comporte également comme un virus
informatique alors que de simples feuilles de papier ont juste été
scannées ! Un simple scanner ! Qui assimile, qui se
retrouve perturbée ! Par du papier ! Par des mots,
par des signes ! Un simple scanner qui perçoit, qui
«comprend» ! Ça ne peut pas exister !
Qui perçoit des messages consciemment (?!)(mais non !)
et inconsciemment (?!)(non plus !), intérieurs ou
extérieurs à lui, qui les interprète
consciemment (??!!!)(toujours pas ??) ou inconsciemment
(!!!!)(!!!!) et qui les restitue, transformés. Qui
inter-agit comme le rocher de tout à l'heure. Ouvert à
tous les vents. MAIS NON ! C'est MOI le médiateur de tour
ça, c'est moi qui fait tout ça ! L'ordinateur fait
ce que je lui dis ! Rien d'autre ! Simplement, je lui dis
autrement, et je ne maîtrise rien de ce que je lui ordonne !
Alors, il n'en fait qu'à sa tête ! Sauf qu'il n'a
pas de tête ! A chaque instant. Les informations évoquées
plus haut, de toutes sortes et de toutes provenances, immédiates
ou héritées fonctionnent pareil. Elles fonctionnent
pareil ! Elles fonctionnent ! Pareil ! Pareil !
Pareil ! Pareil ! Pareil ! Pareil ! Quelques soient les logiciels utilisés, ils restituent à leur ouverture, un résultat à chaque fois différent, différent, dériffent, à chaque fois un peu plus perturbé ! J'ai essayé de reprendre ces écritures «à la main», avec des ciseaux et de la colle, mais je m'y suis perdu. Ce texte embrouille tout ce qu'il approche. Moi aussi, avec tous mes machins, ordinateur, stylo, papier, colle, pluie qui mouille... |
« « ... la simultanéité, l'identification totale, (néz dê l'exprekssion etde ?l'siné grounes n e simes. L'onoite vouer l'idlant expe d'uriméne explosiLes signon qui fepe de sigrait tognifiant qu'euut sar ! Mou mon incmatopée écronscient contetres inconsientengermcients, il contuteient l'inconscx mêient dnde. d emulpron eimtal'expt resside l'exé) parfaite de l'exprimé (simt dultn ee l'exé łłł()))simuprimané de l'expressioltané d e l'expn l'expret de imé simulession et!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!!!!! !!!!!!!!!!!!!! de l'etané de l'exprxprimé) et de (siml'exprultané de ession et de l'exp###### ####rimé) l'exprimant, du signifié (B##### ######5##### ######S####### explriteo## ##³##!# ###########sion qraiscient contint enteée d'unres incope tourimer l'idéns##t touui fet sautn incoxprin##########cients, ilntient l'inconser ! Mocient du mocriture «autndœœœœœœœœœœœœœœœœœœœ###°######### ##¸#) et du signifiant, par l'écriture ! (h !!!!!ü################# ## #######lriteosion qrait to########## expuui fet sascient conutn incoxprintieée d'unne tont eutres in#######coprimer l'idéns#####cients, ilntient l'inccient d «autndœœœœœœœu mocritureœœœœœœœœœœœœ#########® Bg/,#®©Pp#Ð) Les signes, (Lees, le gs signonser ! Moupe droe signite vou ant qu'eues ne signifix mêatopée éc voulmes. L'onomant emer l'ide explosimatopée écrlant exe d'u germne################# explriteosion qrait touui fet sautn incoxprinscient CONTIEÉE D'UNNT ENE TOUTRES INCOPRIMER L'IDÉNS############CIENTS, ILNTIENT L'INCONSER ! MOCIENT DU MOCRITURE «AUTNDE. L'ÉOMATIQUE» OU ALÉATS LES AUOIRE EST #################L'AUT CORE OUTIUER L'ÉCRILS. SECOTURE ! TAR SA MACPER suhine aves piec seds, ac se devents, avn seec soxe !) le groupe de (nes,nt contieLes signt ee tos as inconn germscients conutretient l'inent dconsciu moe. L'ére «automatutrique» o est u aléatus leoire l'ae outcrituils. Siture !e, ilcouer l'écr Tr sundr sa macapehine avpieds, av ec sede nts, avon ec ssexe !) signes ne signifiant qu'eux (es, l e grounes n e simes. L'onoite vouer l'idlant expe d'uriméne explosiLes signon qui fepe de sigrait tognifiant qu'euut sar ! Mou mon incmatopée écronscient contetres inconsientengermcients, il contuteient l'inconscx mêient dnde. ritL'écure «automaatmmaique» ou alétouslesauatoire esutre out l'atils. SecTaper ouer l'éciurtre ! sua macr shine avs pieec seds, ave deec snts, avn seec soxe !) mêmes. L'ONOMATOPÉE (Lesesnes ign ifi ant qu es.L' onl-boum-antexprim erl'ianqudée d'u neexplo siogn es,le groupede signconsc ientcoe uxmêmgn es,legro nquifersau terupedesign esnesignifia ntqu'euxmêm es.L'onom atopéeécr !) ÉCRITE QUI, VOULANT EXPRIMER (Lessiup edesign efiantq u'ees.L'onoi tevoularl'idsi onquifera gnes,legro ittoutsa usnesigniter ! Monuxmêmi nconscien paf-matopéeéc rtcontientexprime ntengeréed'u neexplome touslesau tresincon scients,ilco ntientl'i nconscie ntdumo nde.n ge !) L'IDÉE D'UNE EXPLOSION, FERAIT (LESSIDESIG NESNESIGN IFIES.L'ONoma ulantexprimn eexplosionqs,legr oupeter !Monino utsautc onantqu 'euxmêmsci entcoto péeécritevo ntientenger metoerl'idéed'uu slesautreuifer aitgnesincon scients,ilcontie ntl'inconscient duiture«autoto ireestl'auils.Seco ure !Tap onde.L'écre csedersuespie ds,avments,ma tivecsotreoutnsexe !Le suerl'écri tsign es,legr oupedesig nsionquif eraittouts esnesignifia ntqu'eu xmêmes.L'o nomaque»ou aléaatop éeélantexpri merl'idée d'uneex plorsa machincr itevouea vecsa uter !Monisci entconti enconn) RÉELLEMENT TOUT SAUTER ! Mon inconscient (Lesesnes ign ifi ant qu es.L' onlantexprim erl'ianqudée d'u neexplo siogn es,le groupede signconsc ientcoe uxmêmnomat opéeécritevo utientengermeto uslesifer aittos iutresinc onsci ents,ilcontin utsacr iture !Tuter !Mo) contient en germe tous les (t qu'e ux mêm fert toaiut sau! Moter n incoe groe sigupe dnes nfiant qunscient cone signitient ee l'in germdée :d'une el:lll:siong: qui ; k;b vcxbŧŋħ«“ŋĸœþtjh ! Mon inco consffdscsddsqcientntient ee tousj, les a;vec se dents, avn seutres i monde. L'écrisexe ture «automvec son !Letre outils. Sure ! Taecouer l'écritper s sigec sones, l'eux mêatique»ire l'ausur sa mac esthine avs pieec sed aléatos, a ou xe !) autres inconscients, (ert toaiut sau! Moter n incoe groe sigupe dnes nfiant qunscient cone signitient ee tonde. L'écus less aunts, itient l'incol togc:!m§Jut sauterjjjjjkl!h connscient dtres inconscieu moriture «autLes signes, le groupper se dente de zsignes ne signifianomatique» ou aléates. sautreuifer aitgnec ses pieesincon scieavecsonsexe !nts,ilcontie ntl'inconscient duiture«autoto ireestl'auils.Seco ure !Tap onde. L'écre cseder suespie ds,avments,ma tivecsotreoutnsexe !Le suerl'écri tsign es,legr oupedesig nsionquif eraittouts esnesignifia ntqu'eu xmêmes.L'o nomaque»ou Seure ! Tapr ser sua maccouer l'écrithine avds, avnts, ) il contient l'inconscient du (Lesesnes ign ifi ant qu es.L' onlantexprim erl'ianqudée d'u neexplo siogn es,le groupede signconsc ientcoe uxmêmnomat opéeécritevo utientengermeto uslesifer aittos iutresinc onsci ents,ilcontin utsacr iture !Tuter !Mo l e signifix mêatopée éc voulmes. L'onomant emer l'ide explosimatopée écrlant exe d'u g d'uriméne explosiLes signon qui fepe de sigrait tognifiant qu'eu alétouut sar ! Mou mon incmatopée nientl'inco écronscient contetres) monde.(inconsientenge «automaue» ouslesauatoire esutre nscientd atmmaiqumonde.L'ére«aut oms.Sec ouer l'éapersatique» t eoeavecses pieds,avec sedents,av ecscrituonsexe ! Lessign es,legro nquifersau terupedesign esnesignifia ntqu'euxmêm es.L'onom rmcients, il contu ritL'écurealéato ouir eestl'autr aittou utilursam achin atopéeécr !) L'ÉCRITURE «AUTOMATIQUE» (gnupe droe signite vou ant qu'eues neteient l'inconscx mêient dnde. ritL'écure «automaatmmaique» ou alétouslesauatoire esutre nientl'inco nscientd umonde.L'ére«aut oms.Sec ouer l'éapersatique» oualéatoir eestl'autr aittout eoutilursam#########l'aut core outiuer l'écrils. Secoture ! Tar sa macper suhine aves piec seds, ac se devents, avn seec s) ET ALÉATOIRE EST (L' onlantexprim erl'ianqudée d'u neexplo siogn es,le grupedoe signconsc ien tcoe) L'AUTRE OUTIL ! (uxmêmnomat opéeécritevo utientengermeto usMou mon incm atopée lesifer aittos iutresinc onsci ents,ilcontin utsacr iture !Tuter !Mo l e) Secouer (grounes n e simes. L'onoite vouer l'idlant expe d'uriméne explosiLes signon qui fepe de sigrait tognifiant qu'euut sar ! écronscient contetres inconsientengermcients, il contuteient l'inconscx mêient dnde. ritL'écure «automaatmmaique» ou alétouslesauatoire esutre nientl'inco nscientd umonde.L'ére«aut oms.Sec ouer) l'écriture ! COMME DE LA SALADE ! Taper sur sa (B##### ######5## ##S### ##³##!# ####°### # #¸#h !!!!!ü###### ## ##########®Bg/,#®©Pp#Ð)es, le gs signupe droe signite vou ant qu'eues ne signifix mêatopée éc voulmes. L'onomant emer l'ide explosimatopée écrlant exe d'u germne#œœœœœ←ħŋłŋðe. L'éomatique» ou aléats les auoire est #### #############l'aut core outiuer l'écrils. Secoture ! Tar sa macper suhine aves piec seds, ac se devents, avn seec soxe ontieLes signt ee tos as inconn germscients conutretient l'inent dconsciu moe. L'ére «automatutrique» o est u aléatus leoire l'ae outcrituils. !) machine avec ses pieds, avec ses dents, avec son sexe ! (_9@#´R@9 ede signconsc ientcoe uxmêmnomat opéeécritevo utientengermeto uslesifer aittos iutresinc onsci ents,ilcontin utsacr iture !Tuter !Mo l e grounes n e simes. L'onoite vouer l'idlant expe d'uriméne explosiLes signon qui fepe de sigrait tognifiant qu'euut sar ! Mou mon incmatopée écronscient contetres inconsientengermcients, il contuteient l'inconscx mêient dnde. ritL'écure «automaatmmaique» ou alétouslesauatoire esutre nientl'inco nscientd umonde.L'ére«aut oms.Sec ouer l'éapersatique» oualéatoir eestl'autr aittout eoutilursam @#²/,# ®Hnþú©3) Je sens que ça vient ! Est-ce (esnt esent est-ce pertt-ce pertininst-cent lnes ne signifiur sant qx mêchine avemes. L'onos piematopée écrec seite vouec solant expexe !Lerimer l'idée enst-ce pertient ee pet-ce pertinertinent est-cnent ee pertis pertit-cenent) vraiment malin ? (ereux, probac'est dangblemide maa.ent stume çpis j'a i) C'est fort (C'ereux, probabst danigelemede s j'aimnt mastupie çat.) inconfortable mais je ne peux pas, je ne peux (Ls, le groe sige signux mêmes. L'onoite voulimer l'ide exploes signesion ferupe dait tomatopée écrut saunes nter ! M incoifiant qu'enscient cont exprient eée d'unn ge quirme tous les autres inconl cou monntient l'incoonnscient dde. L'écrntaiture «automatique» ou aléatoire est l'autre outils. Secscients, iouer l'écri Tapture !er sa mac seds, av dents, avn ss sigupe dne groe siges,d'une explosiu'euon (C'bst dade s j'aiereux, probamnt mastupie çat. caseule. C'enpidem ament stugereux, probnigelemse-gueableis j'aist dame beuuemais j'ae çôa.) plus rien (probabst C'enmse-guent stupidem agereux, probableis j'aist dame beux, C'enC'ereuxmeem nt stupidagereux, probis C'est dangpidanist dangpidegelemede s j'derlei mment stuemais j'ae çôa.elemede aiastupie çat. caseule.C'ereux, s j'aim, probabst danignt mastupie çat. Casse-mntx, C'erlei mment st m-gueule. t damableis j'ae beux, C'erlei mment stuemst dangpideais j'ae, seec so avn xe !) retenir. (C'enment stupidem agereux, probableis j'aist dameu beux, st dangpiderlei mment stuemais j'ae çôa.) OUI ! (Lßŋdade s j'aiereux, probamnt mastupie çat. C'est caseule. C'enpidem ament stugereux, probnigelemse-gueableis j'aist dame beuuemais j'ae çôa.robabst C'enmse-guent stupidem agereux, probableis j'aist dame beux, C'enC'ereuxmeem nt stupidagereux, probis C'est dangpidanist dangpidegelemede s j'derlei mment stuemais j'ae çôa.elemede aiastupie çat. caseule.C'est reux, s j'aim, probabstmastupie çat. Casse-mntx, C'erlei mment st m-gueule. t damableis j'ae beux, C'erlei msaladement stuemst dangpideais j'ae aléatre otoire t l'auutils. L'écSec ouerriture ! Tapeser s a machec seine danignt probis avs piur seds, C'est avaveec sede sexents, c so n !) Simplement des lettres (C'bst dade s j'aiereux, probamnt mastupie çat. caseule. C'enpidem ament stugereux, probnigelemse-gueableis j'aist dame beuuemais j'ae çôa.) sur du (probabst C'enmse-guent stupidem agereux, probableis j'aist dame beux, C'enC'ereuxmeem nt stupidagereux, dangpidanist dangpidegelemede s j'derlei mment danignt stuemais j'ae çôa.) papier ? (elemede aiastupie çat. caseule.C'ereux, s j'aim, probabst mastupie çat. Casse-mntx, C'erlei mment st m-gueule. t damableis j'ae beux, C'erlei mment stuemst dangpideais j'ae çôa.) ... » »
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«UN
ACTE NE PEUT, EN AUCUN CAS ÊTRE MANQUÉ !» «UN ACTE NE PEUT, EN AUCUN CAS ÊTRE MARQUÉ !» |
« « ...
(ux, probaide maiC'eeres j'aiblement stupme çst danga.sime l'exprultaé de l'essionn et dxpreimé kça.) Ça y (r###s ##¹€s[###Æ1€#Õ‡É##D š—#ãðà###ã#®#òY÷###÷####ne#,Š##‚Ó####•¡#(ëê##) est. Et ça marche, et ÇA ENFLE ! ( m@ l#† h##8####9####:### ý#;###Ö#<###Õ#=## ##>###þ#?# onn et dxpr ça eim####@### onn et dxä#A### ##B####C###º#D## #š#######º,##X######²/,# ®Hnþú©3`##NB.#####þ«J¬#¶g# l#¶ PJ#j#B.þ Bg/,#®©Pp#Ð_9@#´R @9@#²/,# ®Hnþú©3`##NB.þ«J¬#¶g# l#¶ PJ#j#B.þ Bg/,#®©Pp#Ð_9@#´R@ 9@#²/,# ®Hnþú©3`##NB.þ«J¬#¶g# l#¶ PJ#j#B.þ Bg/,#®©Pp#Ð_9@U### ##Bg/,#®©Pp#Ð_9@#´R@9 @#´R@9@#²/,# ®Hnþú©3`##NB.þ«J¬#¶g# l#¶ PJ#j#B.þ Bg/,#®©9@#´R @9@#²/,# ®HnP p#Ð_9_9@#´R@9@#²/,# @#´R@9@#²/,# ®Hnþú©3`##N#j# B.þ Bg/,#®©PB.#####þ«J¬#¶g# l#¶ PJ#j#B.þ Bg/,#®#M######©Pp#Ð_þú©3`##NB.þ«J¬#¶g# l#¶ PJp#Ð ®Hnþú©3`# #NB.þ«J¬ #¶g# l#¶ PJ#j#B.þ############# nonj) Maintenant que j'y suis, (#!#####°###########¸#)####5## ######## #ºÿÿÿ### #####Î) je pense (##5##### ######S### ##³#####!# ####°######### ##¸#) qu'il ne faudrait (sime l'exprultaé de l'ess fait ionn et dxpr ça eimé) surtout pas (#####°########## ee pet-ce pertiner######S#####³##tinent est -cnent #¸#)####5## ######## #ºÿÿÿ### #####Î m@ l#† h##8####9###########Ó#####¥#####3) y rester. (esnt esent es t-ce pertt-ce pertininst-cen t enst-ce pertient ee pet-ce per########¸#)####5## #####nst-ce nt e nstce pertienononontee pertis d u ttoutpertit-cenent) JE FAIT QUOI, LÀ ! (#####-#####I### ###### ##º#####€#####(B##### ######5###### ##!#####°###########¸#)####5## ######## #ºÿÿÿ### #####Î### ##Z### ##›###### #####ê#####ð###### ... » »
|
Il
m'a dit : «ÊTRE OMNISENSIBLE, EN FAIT, C'EST PERCEVOIR
PAR TOUS LES SENS ET DE MANIÈRE TRÈS AMPLIFIÉE,
TOUS LES ÉVÉNEMENTS DANS UN DIAMÈTRE PLUS OU
MOINS GRAND ! LE TRAVAIL DE CHAQUE INSTANT CONSISTE A MAINTENIR,
ET SI POSSIBLE À RÉDUIRE CE DIAMÈTRE ! LA
TENDANCE GÉNÉRALE EST PLUTÔT À
L'INFLATION, DANS LA DIMENSION DU CERCLE ! ET S'IL N'Y AVAIT
SEULEMENT QUE LES SENS HABITUELS ! MAIS PAR LE DEDANS AUSSI !
IL Y A LES PROPRIOCEPTIFS QUI TE TORDENT, T'ÉCRASENT ET TE
MALAXENT COMME UN CHEWING-GUM QUI N'A PLUS DE GOÛT ET LES
INTÉROCEPTIFS QUI TE SECOUENT COMME UNE ESSOREUSE. TU SENS LA
DOULEUR IDIOTE, LA BRÛLURE DE L'ANIMALCULE BOUFFÉ PAR
HASARD, EN MÊME TEMPS, QUE LES MORCEAUX DE CADAVRES
PUTRÉFIÉS,
QUI SE FAIT DIGÉRER PAR UNE MOUCHE ET TU SENS
SIMULTANÉMENT
LA JOUISSANCE DE LA MOUCHE QUI ACCOMPAGNE CETTE MÊME
DIGESTION ! TU SENS L'AVEUGLE CONTENTEMENT DE LA COPULATION
ABRUTIE DE DEUX BLATTES ! TU SENS LA HAINE DE MA SŒUR POUR
CE QUI EST BEAU, POUR CE QUI EST INTELLIGENT, POUR LE BONHEUR
AFFICHÉ, SA TROUILLE DU REGARD DES AUTRES ! MA SŒUR
EST PROBABLEMENT BIEN PLUS CONNE QUE DES LOMBRICS ! ALORS,
J'ÉCOUTE DE LA MUSIQUE QUI MET À ÉGALITÉ
LA VIRTUOSITÉ ET LES «ACTES MANQUÉS»,
SACHANT QU'UN ACTE NE PEUT, EN AUCUN CAS ÊTRE
«MANQUÉ»! C'EST JUSTE UNE BONNE SURPRISE ! OU
UNE BONNE FARCE ! LES
GENS QUI FONT CETTE MUSIQUE LÀ, CHANTENT À L'UNISSON
AVEC L'ENTROPIE, AVEC LE CHAOS ! ILS DANSENT DANS LA
DÉGRINGOLADE ET C'EST BEAU ! ILS JONGLENT AVEC ! ILS
VOUS GUIDENT VERS LE PLAISIR DU AU DELÀ DE LA
BALUSTRADE !» «Vous pouvez lire mes pensées ?!» «MAIS ARRÊTE DE RADOTER ÇA ! JE TE RÉPÈTE ENCORE UNE FOIS QUE LES PENSÉES, ÇA N'EST QUE DE L'ÉLECTRICITÉ, DE LA CHIMIE... TRÈS BRUYANTES, C'EST SÛR, MAIS PAS PLUS QUE L'ÉLECTRICITÉ ET LA CHIMIE DE TON FOIE, TES POUMONS, TON CŒUR, TES INTESTINS... ALLER CHERCHER DANS TOUT CE FATRAS UN SENS POSSIBLE À CE QUI SE PASSE DANS UN CERVEAU, C'EST VRAIMENT DU BOULOT ET J'AI AUTRE CHOSE À FOUTRE ! CE QUI ME SAUTE VRAIMENT À LA GUEULE, CE SONT LES «ÉMOTIONS» ! LA TROUILLE, LA DOULEUR, LA HAINE, LE DÉSIR... PAS PARCE QUE C'EST PLUS «NOBLE» OU JE NE SAIS QUOI ! SIMPLEMENT, C'EST UNE GROSSE DÉCHARGE D'ÉNERGIE ! BRUTALE ! QUE JE ME PREND DANS LE BIDE ET DANS LES COUILLES COMME LES BALLES D'UN PELOTON D'EXÉCUTION !» |
« « .. (##5##### ######S### ##³#####!# ####°######### ##¸#) Il ne faudrait (sime l'exprultaé de l'ess fait ionn et dxpr ça eimé) vraiment pas (#####°#######""""""""""""#######""""####### ee pet-ce pertiner######S#####³##tinent est -cnent #¸#)####5## ######## #ºÿÿÿ### #####Î) que je reste ( m@ l#† h##8####9###########Ó### ##¥#####3) là, (esnt esent es t-ce pertt-ce pertininst-cen t enst-ce pertient ee pet-ce per########¸#)####5## #####nst-ce nt e nstce pertienononontee pertis d u ttoutpertit-cenent) COMME ÇA ! (#####-#####I### ###du ºÿÿÿ### tout#du## ##º##€##tout###(B### ###du ºÿÿÿ### tout#du## ##º##€##tout###(B##»»»»»»»»# ###du ºÿÿÿ### tout#du## ##º##€##tout### ###du ºÿÿÿ### tout#du## ##º##€##tout###(B### ######5########!#####°###########¸#)####5## ######## #ºÿÿÿ### #####Î### ##Z### ##›###### #####ê#####ð###### #####€########oei zfhvbwpo zqçèuljho ### ... » » |
«JE
NE PEUX PAS EXPLIQUER, PAS DONNER D'ANALOGIE ! C'EST UNE MANIE
MAUVAISE QUE J'AI, UN IDIOT RÉFLEXE, DE DONNER QU'IL EST
POSSIBLE DE PENSER DES PISTES, DES APPROCHES UTILISABLES PAR TOUTES
SORTES DE N'IMPORTE QUI, PAR PERSONNES !» Je suis reparti chez moi. J'ai essayé de débroussailler un peu ce «texte». C'est dur. TOUT ÇA A DÉJÀ ÉTÉ ÉCRIT ! TOUT ÇA A DÉJÀ ÉTÉ LU ! Surtout vers la fin où il y a de plus en plus de signes et de groupements de syllabes incompréhensibles. ET ÇA AUSSI ! PLUSIEURS FOIS DÉJÀ ! J'ai du faire des choix. J'ai dégagé de ce tas de lettres, un «intelligible» (?) possible. Bon ?... Mauvais ?... S'il faut en croire ces écrits, ça n'a pas d'importance. J'ai gardé le reste mais je l'ai mis en plus petit et en italique. D'ailleurs, tous les écrits de Saturnin ont été écrits dans une Police de caractères différente du reste. |
« « ... Les autres, les animaux, les objets... trimballant eux mêmes une somme énorme de messages, se diffusant dans tous les sens, en perpétuelles transformations, tous perçus, et retransmis à nouveau vierge, par tous, à un niveau ou un autre. Et rien n'est Rien ! Les autres, les animaux, les objets... trimballant eux mêmes une somme énorme de messages, se diffusant dans tous les sens, en perpétuelles transformations, tous perçus, et retransmis autrement, par tous, à un niveau ou un autre. Et rien n'est perdu. ... » »
|
«LA
TERRE PROMISE L'EST, EN FAIT, AU ÉBOUEURS DU MONDE, AU
CHAROGNARDS ! JE PASSE TOUS LES DEUX JOURS, MON TERRAIN AU
LANCE-FLAMMES ! C'EST MON AUTRE COMBAT ! CELUI QUI
ACCOMPAGNE CETTE TÂCHE ÉCRASANTE QUI CONSISTE À
RÉDUIRE LE CERCLE DE MES PERCEPTIONS» Ce texte qu'il m'a donné, que j'ai introduit dans mon ordinateur, perturbe tout. Ces lettres sont totalement vénéneuses. Ceci est un PIÈGE<<<<<<<<. FERMEZ LES YEUX ! NE LISEZ SURTOUT PAS ! Ce truc contamine mes propres écrits ! Il se comporte comme un virus informatique alors que de simples feuilles de papier ont juste été scannées. Quelques soient «à la main» les logiciels utilisés, Quelques soient les logiciels utilisés, ils restituent à leur ouverture, un résultat à chaque fois différent, à chaque fois, à peu un chaque fois, à chaque fois un peu plus perturbé. J'ai essayé de reprendre ces écritures «à la main», avec des ciseaux et de la colle, mae mis jis per'y sudu, mais je m'y suis perdu. Ce texte embrouille tout ce qu'il approche, les gens ou les machines. Et moi mussi... moi aoi au. moi assi.. ussi... aussi... |
««... Beuh ! (h !!ü#®Bg/,#®©Pp#Ð_9@#´R@9@#²/,# ®Hnþú©3`##NB.þ«J¬#¶g# l#¶ PJ#j#B.þ«`P l#†J#) (ilpleut) Rendre tout (p€ Finalemeu exic'ent Diest moste et i. ls le pr'ai di Je emier e fais part!) ça conscient – NON ! Il ne faut surtout pas faire ça ! C'est la porte ouverte à l'horreur absolue, au n'importe quoi ! (###du ºÿÿÿ### tout#du## ##º##€##tout###(B###) OUI ! Au n'importe quoi, justement ! (En pluie u.) Diede Diet le mu esonde. Diet (ÇlÕ) impuissu esance tottas) L'univers (. Je faale (tois pae Drtie di. Deut puissaieu esnce (ttiŁ¢e) totale....u) est (t-ooo n((((h©¸Þú)(¤¤¤¤¤) moi en (@#7ffttt Pen enmn u t fa;/·¶@#²/,# þÿ). Je suis (#rameen#°°err### ###ffau t### ###+9871.65748-*###) un de l'univers. Ce (®Bg/,#®©Pcon sscier) grain (toua daonns cgrai nescienttout çle a dt çans lnscie coent) ##########€########oeizfhvbwpo zqçèuljho ################################ jh pmiykgholjh ôiunbh °°°°°°°°°°######°°°°°°°°°°°°@œ→ŋħ#@`[→ðđĸ ##########"######## #############ressio########## ########### #####@## ## #####$###S#Èãm# FŠ#€#?### ######ÿ# #+J#### #+# #+# #+#######"#########################################R#####_B############x#?############# …N#+…}#Ÿ^E#ƒÁ}@#########$###S#Èãm#FŠ#X#?############)
...»»
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Je
suis reparti chez moi. COMMENT SORT-ON ? J'ai essayé de
débroussailler un peu ce «texte». C'est dur.
Surtout vers la fin où il y a de plus en plus de signes et de
groupements de syllabes incompréhensibles. NE LISEZ SURTOUT
PAS ÇA ! AIDEZ-MOI, S'IL-VOUS-PLAÎT ! J'ai du
faire des choix. Bon ?... Mauvais ?... S'il faut en croire
ces fragments de texte, ça n'a pas d'importance.
S'IL-VOUS-PLAÎT ! J'ai du faire des choix, AIDEZ-MOI !
Bon ?... Mauvais ?... S'il faut. DEMANDER MOI DE MES
NOUVELLES ! ESSAYEZ DE SAVOIR OÙ JE SUIS ! ÇA
N'EST PEUT ÊTRE PAS MOI QUE VOUS VOYEZ À CET ENDROIT !
J'ai dégagé de ce tas de lettres, un «ligintelible»
«ingibllietel» «gibllitinele» «intelligible»
«intibelligle» possible. J'ai gardé le reste mais
je l'ai mis en plus petit et en italique. C'EST LÀ LE PIÈGE !
CES PETITS GRIBOUILLIS QU'ON NÉGLIGE , QU'ON LIT SANS MÊME
LES VOIR, CONTIENNENT, SANS DOUTE UNE PARTIE FONDAMENTALE DE
L'ÉPOUVANTABLE BRICOLAGE LITTÉRAIRE DE SATURNIN !
D'ailleurs, QUI ÊTES VOUS ?! VOUS ÊTES PEUT-ÊTRE
MOI ?! tous les écrits de Saturnin ont été
écrits dans une Police de caractères IL FAUT TOUJOURS
LIRE LES PETITS CARACTÈRES ! POSEZ-VOUS-MOI DES
QUESTIONS ! SOYEZ SUR QUE VOUS-MOI AVEZ AFFAIRE À
VOUS-MOI ! différente du reste. ET NE M'APPROCHEZ PAS !
VOTRE SIMPLE PRÉSENCE M'ANÉANTIT ! «TU AS VRAIMENT RENCONTRER TOUS CES GENS !» - «Oui, j'ai de le chance» «JE TAPAIS UNE GUITARE À SORTIR EXPLOSÉE, SORTES D'OBJETS. JE (J'é de ce les, un «intee tas dlligible?» poai déga» «gssible. J'aaliqui garttredé le) LA COMME UN TOUTES SOUMETTAIS À DE LA PERCEUSE J'AI EU UN MOMENT ! À FURIEUX TOUTES AVEC LA (restis ji mie mas ee l'an plit et eus petn ite) TONDEUSE, L'AMPLI À GAZON SORTES D'OUTILLAGES, TOUJOURS (tocrits de Satuus les ér) À FOND ! JE CHERCHAIS LES PLUS EXTRÊMES ! JE HURLAIS DANS UN DESSUS (nin ocrits dant été éns unice de Pole caractente du reères différste.) DE LA MICRO SECOUER LES OBSCÉNITÉS ! PUIS, À FORCE LES LARSENS DE LA COGNER, JE (s éce Satnt éturnin otous leé éce) L'AI CARRÉMENT ÉLECTRIQUE ! JE N'AI PLUS (cararits dans une Polu reice dctères différits drente dste.) QUE TES TRUCS ?! LA HOUSSE ! ÇA IRAIT SI TU LA VEUX !... OUI ?! ALORS, JE TE LA POUR DONNE !» «Merci Saturnin, c'est vraiment Dans le texte (Mernin, c'foerci Satust vraimns le texent Date qua avi vec, come j'eme qun aurit tai fau pment trarle vraiès rt) comme que j'en (gee tntil da pae frt. Jere. Je POURQUOI CE TEXTE EST-IL TOUT EMBROUILLé ? Et il ne doit pas être en italique ! Il ne doit pas être écrit en italique ! Moai cntrté éns unice de Pole caractentee traant éni tes parascriraoles) aurai fait tu parle vraiment très fort, gentil de ta part. Je te montrerai ce. Je transcrirai tes paroles.» «JE PARLE CAUSE DE COMME ÇA À LA MUSIQUE ! ET PUIS ANNÉES, ÇA FAIT DES une pile va dans de papier Il la pièce d'à et coté ramène «LES TYMPANS, TOUT LES JOURS!» T'EN AS ENVIE , ÇA N'EXISTE PAS ! DEVANT D'AILLEURS ! MAIS, C'EST LÀ QU'ON VA, UN PEU PLUS ALORS !... UNE SORTE DE JOURNAL PUISQUE DE CE QUI M'A CONDUIT LÀ OÙ J'EN SUIS ! DE TOUT LIRE À L'ENVERS DE J'AI ESSAYER TOUT RELIRE, PUIS, EN ESPÉRANT QUE ÇA M'EN SORTE ! RIEN DU TOUT ! C'EST CHERCHER NON PLUS ! DERRIÈRE, IL N'Y A RIEN !, JE VAIS TE LE PRÊTER ! CE N'EST PAS UN TRUC QU'ON BORDÉLIQUE COMME GUS, MAIS PEUT DUPLIQUER ! J'AI TAPÉ À LA MACHINE QUE J'ÉCOUTE MES TRUCS À TRÈS FORT VOLUME, POUR C'EST VRAI QUE T'ES QUE ÇA OCCUPE BIEN UN PEU LA DÉFERLANTE DES AUTRES TOUT L'ESPACE, POUR DEVANT QU'IL FAUT QUE ÇA ÉTOUFFE ALORS, ÉVIDEMMENT MESSAGES ! MAIS NE FAIT PAS DE COPIES DE ÇA ! ÇA M'A RUINÉ LÀ, FAUT QUE TU PARTES ! PAS TROP T'ES ENCORE LOIN DERRIÈRE DE LA MOMIE ! CROIS MOI ! LÀ, C'EST UN AMPLI DE SONO QUE J'UTILISE ! HEUREUSEMENT POUR TOI ! PEUT-ÊTRE !» «caractères de sur copie, mais de la Saturnin, pas de reconnaissance Je peux ? Oui mon ordinateur ? » «ÊTRE SALUT ! ÇA OUI ! ÇA OH, PEUT AMUSANT !» ®Hnþú©3 @#´R@²/`##### #NB.#### #þ«J¬ #####þ«J¬#¶g# #¶g# Hnþú©´R@9@_9@#´Rl#¶PJ#j#B.þBg/,#®©Pp#Ð_9@#@99 # #©Pp #Ð_þú@#¶g9,# ®3`## NB.þ«J¬#¶g# #²/,# `##N### # $ þ«J¬#®©PB.l#@#´R@#Rþ«J¶l#®Hnþú©¶g# @«J¬#¶g# l©Pp#Ð_þú©3`## ®Hnþú«ÊTRE SALUT ! ©3l#¶B.þ«J¬#¶g# l#¶ P#NB.#### ##¶ PJ#j#B.þJ#j#B.þBg/,#þ→¶ «ß®©P p#Ð_9,# 3 Bg/ ,# ®99©Pp#Ð_##þ«Jŋn®3`Hnþú;nbù$*©´R@9## NB.ÇA OUI ! ¬#¶g# l#¶ PJ#j#ÇA OH, ,#¬#þú©3`##N#j# B.þ Bg/,#®#þ«JB.þ Bg/,#®#Ml# PJ#j#B.þ«SALUT !.ÇA.þú©3 `##N#´R@²/j#OUI ! ÇA T AMUSOH, ##þ«J¬#¶gl#þ«J¬#¶¶PJ#j #N#j B.PEUANPEUT SAM@`#`##AUN T !» ¬#¶g#B.þBg/,.##Hn þú©´R@9 @_#®©#¶g#þú©3`##N#j#BPB.###PJ#j#B.þl#®Hnþú# ® Hnþú©3,#3`##B.þ«J¬#¶©3Bg/, #®#M @#`# #NB.## ###þ«J¬#¶g#@_9@B.####T !» B#´Rl##PB. ##þú©#þ Bg/,#N ####´R@²/`##NÇASA Ml g#l#¶PJ#j#B.þBg/,#®©Pþú©AMU #jB9@#´Rl#¶PJOH,##N#ú©#¶g#j #B.þ Bþ«Jp#Ð_9,#®3`##NB.þ«J¬`##N####©Pp#Ð_þ PEUT#B.þ B ´R@ÊTREg/,#®©Pp#ÐÊTSARE LUT !_9 @#@99NB.####g##B.þ#N#«ÇAOUI !NT !»#©3 `## B.þ# ##þ«J¬#¶ PJ#j#B.þBg/,#®#MBg¶##l##/,#®©Pp#Ð ttiŁ¢e _9,#®3`## @##²/,##j#g##©Pp¶ 9@#@99PJ#j# ħg/, #®#Ð. þ«J¬#¶g#l#¶PJ##²/9@#@99B.þNB.¬.þB#B.þ«J¬#¶g@_l#¶ PJ#j#B.þ Bg/,#®© Pp#Ð_ 9@# @99@##²/,#`##_þú© 3`²/`#HnþúN#l#¶©Pp#Ð_@##²/,#`#L,Q#Ð_þú©3 #©Pp #Щ9@_9@#´`##Bg/,#®Bg,#®©P_ @#´R@²/ BhB. þn##Ð_9,# ®3`##NB.þ«J¬#Pp#g/©®¶g#þú©3`©P p PJ#j#B.þ##g/ R###/,#®©#3J,#®©PB.J¬#¶´R@ 9@#´D`g/#þ«¶ PJ#j#B.þ |