l'étendue de la
bâche. Après un long
séchage, elle a pu être
décollée, suffisamment
rigide pour être indépendante de tout autre support.
Diverses substances colorantes ont été ensuite
«éparpillées»
de la même façon hasardeuse. Plusieurs jours après,
je me suis glissé sous ce collage devenu
«auto-portant»
armé d'un grand couteau de cuisine puis, j'ai réduit
sans soin particulier cette grande surface en fragments plus petits,
de formats très variés. Ma taille au couteau était
très conditionnée par la composition de la croute. Les
parties textiles déviaient régulièrement
la coupe et entrainaient souvent un «simple»
arrachage. Chaque débris étaient
ensuite retravaillé avec sensiblement les mêmes
techniques que les «pré-formatés» : craies
grasses, gouaches, scalpel, rapes, acryliques, substances colorantes
diverses appliquées au pinceau, au doigt, au tube, retraits
à
main nue, au couteau ou au scalpel pour, ici aussi, découvrir
dans l'épaisseur, des couleurs et des dessins potentiels. Toutes
ces pièces furent exposées clouées
directement sur le mur.
Certaines d'entre elles étaient
re-découpées à certains endroits et
accrochées
d'une manière particulière, utilisant de façon
plus évidente, la troisième dimension.
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