[RETOUR]
(Métaphysique . le père)
Pascal
  
Pâques, les cloches, le lapin, les chocolats, les morts sur les routes...
cage Robert a récupéré ces textes écrits puis abandonnés par Liliane ayant perdu la foi après que Pascal ait été renversé par un camion, en allant ramasser une épingle qui brillait au milieu d'un carrefour. Pascal était très soigneux, attentif et économe. Il a consacré 

sa vie à ramasser, réparer, entretenir et restaurer les épingles, les clous, les vis et les écrous, trouvés dans la rue... Liliane s'est instituée biographe de Pascal. Elle a consacré sa vie, tout en retranscrivant la vie de Pascal, à collecter et recopier des textes concernant le ramassage d'épingles, de clous, de vis et d'écrous... Après avoir perdu la foi, elle a voulu jeter cet ouvrage. Robert l'a récupéré. Mais il a bien voulu me prêter ces textes et me donner ce sac qu'il avait aussi pu emmener, le sac de toile que Pascal avait toujours avec lui pour remiser ses trouvailles.


Dernières phrases de la biographie inachevée :

«Pascal a eu la colonne vertébrale brisée. Il est devenu tétraplégique. Il ne ramassera ni ne restaurera plus jamais rien. Cloué au lit à tout jamais parce qu'il n'a pas traversé dans les clous. C'était là, le pauvre clou du spectacle de sa vie lamentable... Dieu n'a pas du tout le sens de l'humour. L'humour, qui a quelque chose à voir avec le désespoir, n'a donc rien à voir avec Dieu. Entre Dieu et l'humour, puisqu'il fallait choisir, j'ai choisi l'humour.»


Extraits d'écrits de Liliane, avant l'accident de Pascal :

«Le clou assemble, le clou rassemble, le clou est humble, le clou rassure, le clou est la simplicité même. L'épingle assemble aussi, l'épingle relis, l'épingle est humble, l'épingle est la simplicité même. Elle préfigure ce qui sera la véritable construction du vêtement, elle en est la modeste répétition, la répétition modiste. Le boulon : la vis et l'écrou, humblement universels, existent à des milliards d'exemplaires, toujours et jamais identiques. Le clou est aussi dans le mur, dans la croix, dans les pieds, dans les mains, dans le corps du Christ ! Il y a des clous dans les hosties ! Pascal a fini par trouver Dieu en ramassant inlassablement les épingles, les clous, les vis et les écrous. Au début, tous n'y ont vu que simple obsession, moi aussi. Mais cette application, cette mission qu'il semble s'être donnée, m'ont conduite à la révélation de la foi ! Ultime expérience à laquelle je n'était pas prête ! Nul n'est jamais prêt pour une telle expérience ! Mais absolument tous les hommes, toutes les femmes, sont naturellement préparés à la vivre dès leur naissance ! C'est la seule expérience qui vaille ! L'Ultime Expérience ! Pascal, «handicapé mental», humble parmi les humbles, s'occupe le soir de sa collecte de la journée. Les épingles, les clous, les vis et les écrous sont nettoyés, dérouillés, astiqués, entreposés soigneusement. Quand les épingles sont tordues, Pascal n'essaye plus de les détordre, il sait que presque à chaque fois elles cassent au cours de ces tentatives. Et Pascal vit toujours cela comme une perte unique, irréparable ! Par contre, les clous sont redressés avec délicatesse. Et Pascal finit presque toujours, à force de soins et de patience, à redonner leur «pas-de-vis» aux vis et aux écrous.»


Extraits de textes recopiés et classés par Liliane :


«
Quand Rockfeller s'est baissé pour
ramasser une épingle (personnellement, je pense que c'est John Law - l'homme aux assignats ; alors que, finalement, c'est Jacques Laffitte, employé de banques qui devint président du conseil sous Louis-Philippe)»
«Trouver et ramasser une épingle, amène la chance pour toute la journée»
«Ne dédaignez pas les petits profits qui passeront à votre portée aujourd'hui. Celui qui ne se baisse pas pour ramasser une épingle n'est pas digne de trouver une livre. Apprenez les habitudes d'économie.»
«De ses ancêtres protestants, il emportait en son coeur révolté le précieux talisman (objet où sont inscrits des signes religieux ou magiques) des vertus calvinistes : la prudence, la sobriété, le travail et l'épargne. On sait comment l'acte de se baisser pour ramasser une épingle fut le départ de sa sensationnelle ascension. Bien avant Rockefeller et Ford, il appartenait à Franklin d'écrire un livre de morale protestante qui devait être un Art de s'enrichir. Il l'exposa très prolixement pendant dix ans dans le Poor Richard's Almanach et la résuma, en 1758, sous le titre suggestif et ironique : «Discours du Père Abraham au peuple américain, à l'occasion d'une vente aux enchères.» Il en composa une brochure : «Le Chemin de la richesse», qui connut en librairie un succès sans précédent. Il en parut soixante-dix éditions anglaises, cinquante-six en langue française, onze en allemand, neuf en italien, et dans tous les jargons de la terre, sans oublier le chinois, le catalan et l'anglais phonétique.»
«Celui qui ne se baisse pas pour ramasser une épingle n'est pas digne de trouver une livre» (proverbe anglais)»
«Elle se penche pour ramasser une épingle qui lui échappe, puis, toujours toute nue, elle se glisse dans l’eau tiède et demeure un instant immobile, o furo ! Un nuage de brume odorante envahit la pièce, la chaleur pénètre les membres, la détente s’installe. Elle se couche, s’étend, le menton est à ras de l’eau, la pointe des seins frémit, le velours du bas-ventre s’anime, la fente du sexe s’entrouvre. Les jambes se séparent, le ventre palpite délicieusement. Sans hâte, elle effleure de la main légère la hanche, la cuisse, la fesse, revient sur le friselis du pubis puis les doigts s’aventurent à la fourche du corps, ouvrent un peu les lèvres du sexe, frôlent l’entrecuisse, s’appuie sur la fronce de l’anus. La quiétude de l’eau ne sera pas bouleversée, ce n’est qu’un survol.»
«Jacques Laffitte venait d'être éconduit lorsque, d'après la légende, il se baissa en traversant la cour pour ramasser une épingle tombée à terre ; frappé par ce geste, le banquier, qui l'observait, le rappela et l'embaucha pour tenir les livres de comptes. Jacques Laffitte fit preuve de remarquables qualités et manifesta de réelles aptitudes pour le métier de la banque.»
«Où diable peut-elle être, cette pièce d'argent ? Là-haut, sur l'arbre, au creux d'un vieux nid ? Parfois des gens distraits qui ne cherchent rien, trouvent des pièces d'or. On l'a vu. Mais Poil de Carotte se traînerait par terre, userait des genoux et ses ongles, sans ramasser une épingle. Las d'errer, d'espérer il ne sait quoi, Poil de Carotte jette sa langue au chat et se décide à rentrer dans la maison, pour prendre l'état de sa mère. Peut-être qu'elle se calme, et que si la pièce reste introuvable, on y renoncera.»


Extraits d'écrits de Liliane, avant l'accident de Pascal :

«Pascal conserve pieusement – oui, «pieusement» est tout à fait le mot – ces oeuvres restaurées. La quête de Pascal, cette quête tout à fait troublante, ressemble beaucoup à celle de Thérèse de Lisieux. La sainteté trouvée dans les petites choses du quotidiens, dans la simplicité, dans la fréquentation des objets humbles, jetés, oubliés. J'ai vu, oui, j'ai compris enfin toute la noblesse qu'il y avait à entretenir ces constructions de l'Homme parmi les plus modestes et plus indispensables. Après qu'Adam et Ève aient été chassés du Jardin d'Eden, les aiguilles et les clous, pour fabriquer des vêtements, pour construire des abris, ont été, immanquablement, de leurs toutes premières inventions ! Elles ont été indispensable à Noé pour construire son arche ! Et les vis, les écrous ! Is ont été tout autant indispensable à Gustave Eiffel pour construire sa Tour !»


Extraits de textes recopiés et classés par Liliane :

«Ramasser une épingle par amour peut sauver une âme, dira-t-elle. Je m’appliquais surtout à pratiquer les petites vertus, n’ayant pas la faculté d’en pratiquer de grandes. En effet, c’est au fil des jours dans les actions les plus humbles de la vie qu’elle fera une offrande spirituelle de toute sa personne dans le mystère de la communion des saints. Comment expliquer autrement que par la foi à quel point tous ses mérites ont porté fruit ? Il suffit de voir son rayonnement apostolique depuis près de cent ans. Pensons que, de se son vivant, elle fut, absolument inconnue ! La sainteté peut être vécu dans l’ombre. C’est aussi l’offrande de soi dans le secret. Dieu voit tout et transforme tout !»
«Celui qui sera surnommé le «roi des banquiers» et le «banquier des rois» est né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 24 octobre 1767, dans une famille nombreuse, sans grandes ressources. Son père, Pierre Laffitte (mort en 1789) était maître charpentier (comme Joseph !) et dut élever ses dix enfants (4 fils dont Jacques, et 6 filles). Jacques fait peu d'études. À 12 ans, il est apprenti charpentier chez son père ; pendant deux ans, troisième clerc chez un notaire à Bayonne ; puis, à 14 ans, il entre comme commis chez M. Formalaguès, négociant à Bayonne. En 1788 (il a 21 ans), il monte à Paris avec une lettre de recommandation de son patron négociant pour le banquier Jean Frédéric Perrégaux (1744-1808). Selon la légende, en le voyant ramasser une épingle dans la cour de son hôtel, le banquier, qui l'avait tout d'abord éconduit, se ravise et engage ce jeune homme comme teneur de livres dans sa banque. La confiance de Perrégaux était bien placée : très vite, Laffitte montre, pour les affaires, une aptitude remarquable. En 1790, ses appointements sont portés à 3 000 francs. «Ce jour-là, dira-t-il, je crus posséder le Pérou. Mes petites dépenses bien ordonnées et toutes payées, il me restait 125 francs d'économies, 23 ans d'âge et le roi n'était pas mon cousin». En l'an II, il est intéressé aux bénéfices. Sous la Révolution, la banque Perrégaux, en raison de ses relations avec l'étranger, est la banque du Comité de Salut public. En l'an VIII, Perrégaux est dans la mouvance favorable au coup d'État et il sera l'un des conseillers financiers de Napoléon.»
«Ramasser une épingle par amour peut porter le poids de cette gloire, tout autant que partir annoncer l'Évangile aux extrémités du monde.»
«Ne refusons pas à Jésus le moindre sacrifice. Tout est si grand en religion, (et même dans le monde !) Ramasser une épingle par amour pour convertir une âme ! Ah ! C'est Jésus qui seul peut donner un tel prix à nos actions, aimons-le donc de toutes nos forces !...»
Je n'aurais pas voulu ramasser une épingle pour éviter le purgatoire. Tout ce que j'ai fait c'était pour faire plaisir au bon Dieu ; pour lui sauver des âmes.»
«Pour être considéré comme saint il ne s'agit donc pas d'imiter un(e) saint(e) à la lettre. Inutile de ramasser une épingle par terre, l'idée a déjà été prise.»
«En attendant, Mlle Nilsson continue à passionner la publicité, qui tient registre de ses moindres aventures, et note sur un livre d’or jusqu’aux menus de ses repas, car il faut à présent qu’on s’occupe des plus insignifiants détails de la vie d’une cantatrice, qu’on sache, par sous et deniers, les recettes qu’elle encaisse, qu’on assiste à sa toilette, à ses règlements de comptes avec ses architectes, ses fournisseurs et ses gens. «De l’objet aimé, tout est cher,» dit Figaro, voyant Almaviva se baisser pour ramasser une épingle. Le talent n’est rien, c’est le prestige qui fait tout.»
«Cette façon d'aller est non-seulement la plus naturelle, mais la plus sûre ; le pied saisit comme une main les angles des rochers. Les noirs ont cette partie si exercée, qu'ils s'en servent pour ramasser une épingle à terre. Ce n'est donc pas en vain que la nature divisa ces membres en doigts, et les doigts en articulations. Après avoir fait ces réflexions, je me déchaussai, et je passai à gué la première rivière ; mais en sortant de l'eau, je reçus un violent coup de soleil sur les jambes ; elles devinrent rouges et enflammées. Au passage de la seconde, je me blessai à un talon et à un orteil. En mettant mon pied dans l'eau, j'éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. Je renonçai à mon projet, fâché d'avoir perdu un des avantages de la constitution humaine, faute d'exercice.»

Extraits d'écrits de Liliane, avant l'accident de Pascal :

«Construire et établir. Décorer et crucifier. Fixer ou rayer la carrosserie. Humblement, nettoyer, décaper, faire briller. Parmi ces clous collectés, sont peut être ceux de la vrai croix ! Peut être ceux de l'Arche ! Parmi ces épingles ramassées, peut être ceux qui ont servi à bâtir la tunique de Jésus, peut être ceux qui ont assemblé les parties de la robe de Sainte Thérèse ! De la soutane de Jean-Paul II ! Bien heureux les simples d'esprits et bienheureuses, les épingles ! Et bienheureux, les clous ! Les vis et les écrous ! Les clous, quand ils vous arrivent, oh oui, oh ça fait mal...»


Extraits de textes recopiés et classés par Liliane :

«Grâce à ce stylo télescopique , plus besoin de se baisser pour ramasser les épingles, clous, vis, écrous... tout ces petits objets métalliques seront désormais à votre portée.»
«Que nous reste-t-il ? Bien peu de chose, hélas ! autant vaudrait dire rien ! Tout nous est enlevé, et nous ne pouvons tenter de rien obtenir de ce qui ne nous a pas été donné ; si nous vivons, ce n'est plus que par la clémence du donateur qui nous a accordé cette grâce. Il ne t'est pas même permis de ramasser une épingle si tu n'as pas d'abord demandé la permission et si tu n'y es autorisé. Et autorisé par qui ? Par le Respect ! Ce n'est que lorsqu'il t'aura accordé la propriété de cette épingle, lorsque tu pourras la respecter comme une propriété, que tu pourras te baisser et la prendre. Bien plus, tu ne dois avoir aucune pensée, prononcer aucune syllabe, poser aucun acte qui ait en toi seul leur sanction, au lieu de la recevoir de la Moralité, de la Raison ou de l'Humanité.»
«On étendit aussi la dignité de reliques aux objets qui avaient touché les personnes vénérées, et on rechercha d'abord et surtout celles qui avaient été en contact avec le Christ et la Vierge dont on n'avait pas les corps : les reliques de la Passion ; les clous de la vraie Croix, la couronne d'épines, le saint suaire, la sainte tunique, la colonne de la flagellation, la pierre du saint sépulcre, les gouttes du saint sang, les vêtements de la Vierge, chemise, voile, etc.»
«On a tous des problèmes de dos chez les mécaniciens, surtout avec l’âge. On ne fait pas trop attention à ce qu’on fait, on est tout le temps penché et on ne réfléchit pas forcément comment ramasser une vis qu’on a laissé tomber. On la ramasse, c’est tout. Depuis que j’ai suivi la formation, je suis beaucoup plus attentif à mes mouvements et je prends soin de mon dos au quotidien, pas seulement au travail.»
«Assise sur le lit, Julie défait face à la psyché son chignon. Le miroir est maculé de traces de rouge à lèvre. Beaucoup de baisers perdus, songe-t-elle, faisant une moue attristée. Elle se baisse pour ramasser une épingle à cheveux et aperçoit, sous le lit et qui se prélasse mollement dans le coton blanc de cinq de ses petites culottes, la bouteille de champagne vide. Elle la ramasse, la débarrasse en pinçant les lèvres de son capuchon de latex et va déposer le tout dans la poubelle. Elle en profite pour vider le cendrier et entame la récolte des préservatifs. Elle dormira plus tard.»
«Ramasser les vis qui ont roulé sous le buffet et pousser le chat, qui est revenu à la charge, d'une main.»
«Généreux, il avait horreur du gaspillage. Il ne laissait rien perdre. En promenade, il s'arrêtait parfois pour ramasser un clou, une épingle, un objet quelconque qui, disait-il, «trouverait un jour son emploi». C'est qu'il savait ingénieusement tirer parti de tout. Un jour, il apporta à l'un de ses fils un canif, dont il avait lui-même forgé la lame et fabriqué le manche avec un morceau d'acier et un vieil os blanchi par le soleil qu'il avait, quelques jours avant, ramassé sur la route !»
«Comment réaliser de façon simple avec des élèves un électro-aimant alimenté par du 9v au maximum qui sera placé sur un engin téléguidé ? L'objectif étant de ramasser des écrous aveugles de 8mm et d'aller les déposer dans une boîte définie.»
«L'empereur Constantin, vainqueur par la Croix, lui rendait tous les honneurs dus à ce signe sacré du salut des hommes. En l'an 326, sa mère, sainte Hélène, inspirée par un mouvement d'en Haut, résolut, malgré son grand âge de près de quatre-vingts ans, de visiter les Lieux Saints et de chercher le bois salutaire sur lequel le Sauveur avait répandu son Sang. Sainte Hélène fit faire des fouilles au pied du Calvaire. On y découvrit trois croix, avec les clous qui avaient percé les mains et les pieds du Rédempteur et le titre que Pilate avait fait placer au-dessus de sa tête. Mais laquelle de ces trois croix était celle du Sauveur ?»


Extraits d'écrits de Liliane, avant l'accident de Pascal :

«Anneaux (d'arrêt – brisés) - Bagues (d'arrêt - d'étanchéité) - Billes - Broches à billes - Cales - Clips - Clés - Caches vis et écrous - Clous cannelés - Chappes - Colliers - Chaînes - Clavettes - Écrous (standards - auto-freinés - à souder - à sertir - aveugles – cage) - Freins d'écrou : Ayez Pitié de nous !

Entretoises - Étriers - Épingles d'axe - Éléments mécaniques normalisés - Fil recuit - filets rapportés - Goupilles (cylindriques, fendues, élastiques, spiralées, cannelées - Goujons (standard et à souder) : Ayez Pitié de nous !

Grenouillères - Helicoils - Inserts - Intervis (douilles) - joints - Loquets - Manilles - Rivets (pleins, forés, creux, aveugles, Sim) - Rivekles - Rondelles (standards, Nomel, ressorts, pelables, freins, auto-bloquantes, Trep) : Ayez Pitié de nous !

Tiges filetées - Tarauds Helicoil - Traitements de surface - Vis (standards - NFE - NFL - NFEN - DIN - ISO - US - NAS - taptites - plastites - captives - à billes) - Éléments de microvisserie - Bagues (d'arrêt - d'étanchéité) - Billes - Broches à billes - Anneaux (d'arrêt – brisés) - Cales - Clips - Clés - Caches vis et écrous : Ayez Pitié de nous !

Clous cannelés - Chappes - Colliers - Chaînes - Clavettes - Écrous (standards - auto-freinés - à souder - à sertir - aveugles - cage) - Entretoises d'écrou - Étriers recuit - Épingles Normalisés - Éléments Mécaniques - Freins aveugles - Fil d'axe - filets rapportés :
Ayez Pitié de nous !

Goupilles (cylindriques, fendues, élastiques, spiralées, cannelées) - Goujons (standard, à souder) - Grenouillères - Helicoils - Inserts - Intervis (douilles) - joints - Loquets - Manchons - Rivets (pleins, forés, creux, Sim) - Rivekles : Ayez Pitié de nous !

Rondelles (standards, Nomel, ressorts, freins, auto-bloquantes, Trep) - Tiges filetées - Tarauds Helicoil - Traitements de surface - Vis (standards - NFE - NFL - NFEN - DIN - ISO - US - NAS - titaptes - taplistes - tivecaps - à billes) : Ayez Pitié de nous !»


Extraits de textes recopiés et classés par Liliane :

«La deuxième épreuve, «Les maudits écrous» consiste à ramasser dans une apnée le plus d'écrous possibles pour ensuite les visser pour qu'ils tiennent. Pas de chance pour moi, j'avais des gants de plongée d'hiver, je n'ai même pas pu prendre le moindre écrou. Par contre mon copain Jean qui avait des gants minces a réussi à en enfiler trois. Bravo Jean !»

«Je n'ai plus 20 ans mais je me souviens que lorsque je me promenais en rue, il n'y avait aucune honte à ramasser un clou qui traînait sur la rue, une vis , un écrou et toute autre chose qui ne devait pas se trouver sur la voie publique. Mes parents me montraient l'exemple et ne m'ont jamais dit : «Celui qui l'a déposé n'a qu'à venir le ramasser» Encore maintenant j'ai parfois ce réflexe.»
«Soeur Maria Felice dalla Vecchia, supérieure du Couvent de Santa Chiara, raconte, à la fin du XVIème siècle, que trois siècles auparavant, se présenta à la porte du couvent, un pélerin qui donna à la soeur tourière une cassette de cuivre et un anneau, et lui fit promettre de ne remettre le tout qu'à la personne qui lui montrerait un anneau semblable. De nombreuses années passèrent sans que personne ne vienne réclamer la cassette. Les soeurs décidèrent alors de l'ouvrir et trouvèrent un clou et un parchemin sur lequel il était écrit que ce clou était celui qui avait transpercé le Pied du Christ et que cette relique appartenait à Saint-Louis, roi de France. Sans doute le roi était-il arrivé à Venise habillé en pèlerin sans que personne ne le sache. Le parchemin brûla dans un incendie ; quant au clou, il est maintenant dans l'église San Pantalon.»
«Que des Harleys, mais en plus, ils étaient plus que nous. Là, je me suis dit que la journée risquait de devenir un brin lambine, vu le paquet de moissonneuses rangées sur la piste d’essence où ils nous attendaient. Bon, comme de fait, on a commencé par ramasser une dizaine de boulons et d’écrous de 12 et 1/2 mais pas 13, la clé nage dessus, mais, pour une fois, c’était pas à eux. Bon, je suis méchant, y en a deux qui étaient superbes, enfin belles, moins moches, quoi.»
«Et puis je n'hésite plus, faisant mine de ramasser une vis au sol, je passe mes mains sous sa robe et rapidement je remonte celle-ci jusqu'aux épaules. Elle se retrouve donc bloquée. Je la pousse sur le lit, elle hurle de la laisser mais je suis trop engagé pour arrêter. Ma main dégage sa culotte style grand mère, elle possède une superbe touffe et une jolie chatte. Puis j'extirpe ses seins de son soutif et commence à les malaxer puis les suce en les mordillant.»

«Encore y a-t-il plus : «le grand combat des clous». Je réciterai ceux qui sont venus à ma notice. (...) Si les anciens écrivains disent vrai, et nommément Théodorite, historien de l'Église ancienne, Hélène en fit enclaver un au heaume de son fils ; des deux autres, elle les mit au mors de son cheval. Combien que saint Ambroise ne dit pas du tout ainsi, car il dit que l'un fut mis à la couronne de Constantin ; de l'autre, le mors de son cheval en fut fait ; Nous voyons qu'il y a déjà plus de douze cents ans que cela était en différend qu'est-ce que les clous étaient devenus. Quelle certitude on peut donc avoir à présent ? Or, à Milan ils se vantent d'avoir celui qui fut posé au mors du cheval de Constantin. A quoi la ville de Carpentras s'oppose, disant que c'est elle qui l'a. Or saint Ambroise ne dit pas que le clou fut attaché au mors, mais que le mors en fut fait. Laquelle chose en peut nullement accorder avec ce que disent tant ceux de Milan que ceux de Carpentras. Après, il y en a un à Rome, à Sainte-Hélène, un autre là même, en l'Église Sainte-Croix, un autre à Sienne, un autre à Venise, en Allemagne deux, un à Cologne, aux Trois-Maries, l'autre à Trêves. En France, un à la Sainte-Chapelle de Paris, l'autre aux carmes, un autre à Saint-Denis-en-France, un à Bourges, un à la Tenaille, un à Draguignan. En voilà quatorze de compte fait...»